Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

La Banque centrale pointe l’urgence d’un accord sur la poursuite du programme

No Image

L'objectif d'une croissance grecque de 2,5% pour 2017, après un résultat de +0,3% en 2016, est réalisable. La déclaration est de Yannis Stournaras, gouverneur de la Banque de Grèce, lors de la présentation, vendredi, du rapport annuel de sa banque. «Mais la conclusion de la deuxième revue du programme grec est urgente», a-t-il insisté vendredi. Ainsi, «il a pressé ses créanciers de conclure un accord sur la poursuite du programme de redressement du pays, au risque d'entraver sinon le retour à la croissance», rapporte l’Agence France presse (AFP). L’inclusion rapide du pays dans le programme de rachat de dettes (QE) de la Banque centrale européenne est une nécessité pour ce responsable. «Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a pour sa part estimé devant le Parlement que les discussions en ce sens pourraient être bouclées vers le 20 mars, après le retour prévu à Athènes en début de semaine prochaine des représentants des institutions créancières, UE et FMI», rapporte l’AFP.

En attendant, «Stournaras a mis en garde contre les risques liés à un environnement “d'instabilité”, au vu de la série électorale en Europe et de l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis», poursuit l’agence. Côté redressement budgétaire, il a jugé que le pays devrait boucler 2016 sur un excédent primaire (hors service de la dette) d'environ 2% du produit intérieur brut (PIB), au-delà de l'objectif assigné par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI), et réussir en 2017 à atteindre l'objectif d'un surplus de 1,75% du PIB. «L'ajustement budgétaire assigné au pays a été atteint à près de 90%», a-t-il déclaré, pointant toutefois la surcharge fiscale infligée aux Grecs. 

Lisez nos e-Papers