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Dans le cadre des engagements pris pour conclure l'Accord de Paris, qui a couronné la COP 21 fin décembre 2015, sur la lutte contre le réchauffement climatique mondial, la Chine avait annoncé qu'elle procéderait au lancement d'un marché d'échange des émissions de CO² cette année. Elle va lancer «au plus tôt» en novembre son propre marché national d'émissions de carbone, a déclaré mardi un chercheur travaillant pour le compte du gouvernement. Le pays a déjà lancé sept plates-formes régionales pilotes d'échanges d'émissions de carbone, qui contraignent les entreprises à acheter des permis pour couvrir leurs émissions.
La Chine projette de créer un système d'échange national intégré couvrant dans les 10.000 entreprises de secteurs comme la sidérurgie, l'énergie et le papier. Ce marché devait à l'origine être lancé au cours du premier semestre 2017, mais les régulateurs ont fait face à une série de problèmes touchant à l'exactitude des données et aux questions de transparence dans certains domaines industriels. Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, n’avait laissé planer aucun doute sur la volonté de son pays de respecter le pacte sur le climat après l'annonce par Donald Trump du retrait américain. «La Chine, comme l’une des premières signataires de l’accord, honorera ses engagements pris à Paris», a-t-il dit à Berlin.
