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Un nouveau centre régional de transfusion sanguine vient d’ouvrir ses portes à Marrakech. Cette nouvelle structure, qui a nécessité un investissement de près de 26 millions de dirhams, a été inaugurée vendredi dernier par le ministre de la Santé, El Houssein El Ouardi.
Édifié sur une superficie de 3.677 m², le centre, qui vient renforcer les infrastructures hospitalières de la cité ocre, est équipé des dernières innovations dans le traitement des dons de sang afin de garantir un niveau de sécurité transfusionnelle maximal. S’inscrivant dans le cadre de la politique de développement de la transfusion sanguine au Maroc, cette entité sanitaire comprend moult dépendances, dont des services de don de sang total, de plaquettes et de plasma, six laboratoires, deux chambres froides pour le stockage du sang et la conservation de ses dérivés, des locaux administratifs et une buvette pour les donneurs.
Ayant pour mission la collecte, le traitement, la préparation et la distribution du sang, le nouveau centre est géré par un staff composé d’une quarantaine de cadres médicaux et paramédicaux, dont des hématologues, des médecins généralistes, des biologistes, des infirmiers, des laborantins et du personnel administratif. Destinée à accueillir entre 30.000 et 40.000 donneurs volontaires par an, la structure compte distribuer annuellement quelque 50.000 poches de sang aux établissements hospitaliers tant publics que privés de la région de Marrakech-Safi.
La création de ce centre a été dictée par le souci de répondre aux besoins criants en sang, de remédier au retard d’acheminement des produits sanguins labiles, d’améliorer les conditions de travail et de développer de nouvelles activités. Cette entité ambitionne, entre autres, de garantir des prestations de qualité et de promouvoir le développement de la greffe de cellules souches, a fait observer M. El Ouardi dans une déclaration à la presse.
Cette cérémonie a été également l’occasion pour le ministre de procéder à la remise de six ambulances dotées d’équipements biomédicaux et de dix unités médicales mobiles à des centres de santé en milieu rural afin de permettre plus particulièrement aux populations des zones enclavées d’accéder aux soins de santé.
