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La coalition internationale a tué par erreur 18 combattants alliés

La coalition contre le groupe État islamique a tué par erreur mardi 18 combattants alliés des Forces démocratiques syriennes dans une frappe aérienne dans le nord-est de la Syrie, a indiqué le commandement des forces américaines au Moyen-Orient.

La coalition internationale a tué  par erreur 18 combattants alliés
Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson (à gauche) et son homologue russe Sergueï Lavrov.

Une frappe aérienne menée mardi par la coalition internationale conduite par les États-Unis a tué par erreur 18 membres des Forces démocratiques syriennes, une faction soutenue par Washington, a annoncé jeudi le Pentagone. «La frappe aérienne a été demandée par des partenaires qui avaient identifié une cible de l’État islamique (...)», a dit le Pentagone dans un communiqué. La bavure a eu lieu mardi près de la ville de Tabqa, où se trouve un barrage stratégique sur l'Euphrate que l'alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes s'efforce de reprendre à l'EI, dans le cadre de l'offensive sur Raqqa, la capitale de facto des jihadistes.
Le Président syrien Bachar al-Assad a affirmé qu'il n'accepterait qu'une enquête «impartiale» concernant une attaque chimique présumée contre la ville rebelle de Khan Cheikhoun, dans un entretien exclusif accordé mercredi à l'AFP à Damas. «Nous allons œuvrer (avec les Russes) en vue d'une enquête internationale.
Mais elle doit être impartiale. Nous ne pouvons permettre une enquête que si, et seulement si, elle est impartiale et en nous assurant que des pays impartiaux y prendront part pour être sûrs qu'elle ne sera pas utilisée à des fins politiques».

Dans un entretien exclusif accordé mercredi à l'AFP à Damas, M. Assad a affirmé que son armée n'était pas responsable de l'attaque présumée qui a provoqué selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) la mort de 87 civils dans cette ville rebelle du nord-ouest syrien le 4 avril. «Il s'agit pour nous d'une fabrication à 100%», a déclaré le Chef de l'État syrien qui s'exprimait pour la première fois depuis cette attaque qui a provoqué un vif choc dans le monde. Pour l'administration américaine, il n'y a «pas de doute» que le régime de Damas est responsable de l'attaque chimique. Et M. Trump a jugé «possible» que la Russie, principal allié de Damas, ait été au courant de cette attaque. 

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