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La compétence d'adresser des invitations revient exclusivement aux instances décisionnelles de l’APM et l’OMC

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L'envoi des invitations pour la conférence parlementaire sur la «Facilitation du commerce et des investissements dans la région méditerranéenne et en Afrique», qui a ouvert ses travaux, dimanche à Rabat, est du ressort exclusif des instances décisionnelles de l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les deux parties organisatrices de cette manifestation, indique la Chambre des conseillers. La Chambre relève dans un communiqué que «certains supports médiatiques et parties, qui excellent dans la dualité du discours et des positions, ont relayé des données erronées sur la participation d’une délégation israélienne, les 8 et 9 octobre, aux travaux de cette rencontre parlementaire de haut niveau, accueillie par la Chambre des conseilleurs en partenariat avec l'APM et l'OMC».

La Chambre des conseillers n’a adressé aucune invitation ni à la délégation israélienne ni à quelconque autre délégation représentant les pays membres dans les deux organisations précitées, précise le communiqué, soulignant que la décision d’accueillir cette conférence «a été prise à l’unanimité des composantes du bureau de la Chambre des conseillers, ce qui est attesté par le procès-verbal de la réunion du bureau de la Chambre du 10 juillet 2017, et les membres du bureau ont convenu d'abriter l’événement au siège du Parlement, au lieu de Casablanca comme prévu initialement». «Les préparatifs précédant cette conférence se sont déroulés de manière publique et responsable, au su de toutes les composantes représentées dans la Chambre des conseillers», précise le communiqué, notant que la Chambre «a rendu public un communiqué sur son intention d’accueillir cette conférence internationale en le publiant sur son site internet officiel ainsi que dans différents supports médiatiques». Par conséquent, ajoute le communiqué, «parler de préparatifs en secret pour cette conférence internationale est sans fondement», observant que la Chambre «dément complètement avoir interdit à la presse nationale de couvrir les travaux de cette conférence».

«Conformément au droit international et aux us diplomatiques, lorsqu’un Parlement membre accueille une réunion ou une conférence d’une organisation internationale, comme c’est le cas de l’APM et l'OMC, il n’a pas le droit de refuser ou d’utiliser le veto contre une quelconque délégation parlementaire, tant que celle-ci est membre d'une organisation, comme l'APM, qui est un observateur auprès des Nations unies. Le lieu d’organisation des conférences ou des réunions de ce genre est considéré en droit international comme un territoire international», ajoute la même source. «La Chambre des conseillers est représentée au sein de l’APM par une branche dont l’un de ses membres est un représentant du Groupe de la Justice et du développement, qui a l’habitude de participer aux activités de cette organisation, dans laquelle Israël a toujours participé en tant que membre, comme il fournissait au bureau de la Chambre des rapports sur sa participation», ajoute-t-on. Le document relève également que «les parties qui ont l'habitude du double discours et des positions savent que celui qui autorise les délégations étrangères à rentrer au territoire national n’est pas la présidence de la Chambre des conseillers, et elles devraient avoir le courage et la clarté de s’adresser à la partie responsable, au lieu d’induire en erreur l’opinion nationale avec des slogans faux et trompeurs».

La Chambre signale qu’«elle ne peut faire un pas, tant peu soit-il, qui porterait atteinte aux engagements internationaux du Maroc», précisant qu'elle «assume pleinement ses responsabilités nationales, politiques et morales, et ne peut mettre en jeu les engagements internationaux et les intérêts suprêmes de notre pays». La Chambre des conseillers, «qui a été la première à soutenir la cause palestinienne à travers de nombreuses prises de positions et d’initiatives à l'échelle nationale, et dans les manifestations parlementaires internationales, avec notamment la clause d’urgence soumise par le président de la Chambre, au nom du Parlement marocain, à l’Union interparlementaire sur le sujet du parachèvement du processus de reconnaissance internationale de la Palestine en tant qu'État indépendant et souverain avec Al-Qods comme capitale, affirme que la cause palestinienne, que notre pays considère comme une question nationale, ne doit pas faire l’objet de surenchère politique et de calculs égoïstes étroits», ajoute-t-on.

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