Les défis urgents auxquels le monde est confronté dans sa quête visant à maintenir la biodiversité à travers la planète impliquent l'autonomisation des populations autochtones pour leur permettre d'agir à l'échelle nationale, et ce, avec l'aide de la communauté internationale, a indiqué l'Agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur son portail électronique à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la vie sauvage le 3 mars. «Les cultures des populations autochtones et des communautés locales exigent une bonne gestion de la faune. Ils ne peuvent imaginer leur vie sans la nature et trouvent un grand intérêt à gérer les ressources de manière durable», a déclaré Eva Müller, directrice de la Division de la FAO chargée des politiques et des ressources forestières. «L'autonomisation de ces groupes, leurs connaissances et leurs techniques de planification à long terme sont essentielles afin de garantir la survie des générations futures, de la race humaine et de la faune».
La relation entre les êtres humains et la faune est évoquée dans la nouvelle édition d'Unasylva, une revue forestière trimestrielle de la FAO. L'ouvrage est produit en collaboration avec le Partenariat collaboratif pour une gestion durable de la faune, qui comprend 14 organisations internationales, dont la FAO. L'ouvrage cite plusieurs cas de figure dans différents pays qui illustrent la manière dont les populations autochtones peuvent optimiser les bénéfices tirés de leurs moyens d'existence tout en protégeant la faune, à condition qu'elles soient en mesure de prendre leurs propres décisions dans les territoires où elles vivent.