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La France devrait sortir du viseur de Bruxelles en 2018

La France devrait sortir du viseur  de Bruxelles en 2018
Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne (à droite), a salué l'effort structurel fourni par la France notamment la réforme du Code du travail.

Bonne nouvelle pour la France. Le pays pourrait sortir, l’an prochain, de la procédure pour déficit excessif ouverte contre lui depuis 2009. «Je crois que la France, qui n'a pas sa place dans cette procédure de déficit budgétaire excessif, sortira de cette situation inconfortable pendant l'exercice 2018», a déclaré le 16 octobre Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne avant un déjeuner avec le Premier ministre français, Édouard Philippe, rapporte l’agence AFP.

«Je suis assez admiratif devant le fait que la France, sans aucun doute, réussira à corriger le niveau du déficit budgétaire en deçà de 3% pour l'exercice en cours, ce qui n'est pas chose facile», a-t-il indiqué, notant également que les perspectives pour 2018 pointent dans la bonne direction. Juncker a par ailleurs salué l'effort structurel fourni par Paris, citant notamment la réforme du Code du travail. «Nous applaudissons des deux mains aux éléments majeurs de ces réformes, même s'il ne faut pas s'attendre à des résultats immédiats», a souligné le président de la Commission européenne. Pour rappel, la France est, avec l'Espagne, le dernier pays de la zone euro encore sous le coup, à cause de ses largesses budgétaires, d'une procédure pour déficit excessif. 

Une procédure qui peut aboutir à des sanctions et des amendes, même si cela ne s'est encore jamais produit. Édouard Philippe était à Bruxelles le 16 octobre pour afficher sa détermination à ramener le budget de la France dans les clous européens afin de sortir du viseur de Bruxelles, selon l’AFP. 

L'exécutif français compte atteindre en 2017 un déficit public de 2,9% du PIB, juste en dessous de la fameuse limite de 3% fixée par les traités européens. Pour la suite, le gros des efforts est renvoyé à la 2e partie du mandat, après 2,6% en 2018, puis 3% en 2019, Paris prévoit 1,5% en 2020, 0,9% en 2021 et 0,2% en 2022. 

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