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La croissance du secteur privé français s’est poursuivie en juin, mais à un rythme moins élevé qu’au cours du mois précédent. Selon l’indice PMI publié mercredi par le cabinet Markit et relayé par l’AFP. L'indice composite final de l'ensemble de l'activité s'est établi à 56,6 points, contre 56,9 en mai. «C'est toutefois plus que ce qui avait été annoncé le 23 juin par Markit, qui avait publié une première estimation à 55,3 points», indique l’agence tricolore. L'activité est considérée en expansion lorsque l'indice se situe au-dessus de la barre des 50 points, et en contraction lorsqu'il est en dessous. Sur le seul secteur des services, le taux d'expansion s'est établi à 56,9 points, contre 57,2 en mai. Cette forte croissance «repose sur une seizième hausse mensuelle consécutive du volume des nouvelles affaires», les entreprises interrogées expliquant généralement cette progression «par une amélioration du climat politique», précise Markit.
D’après le cabinet, ce raffermissement de la demande a incité les entreprises de services à renforcer leurs effectifs. «Le taux de création de postes» a ainsi atteint «son plus haut niveau depuis mars 2008», souligne-t-il. Au vu de ces résultats, «la croissance du PIB devrait donc rester soutenue au deuxième trimestre 2017, l'activité ayant déjà progressé de 0,5% entre janvier et mars», prédit Alex Gill, économiste de Markit cité dans le communiqué, repris par l’AFP. «La solidité de la demande, conjuguée au fort degré d'optimisme des entreprises, devrait en outre favoriser de nouvelles embauches dans les prochains mois», ajoute l'économiste.
