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La bonne dynamique des exportations dope l’activité des ports marocains cette année. Cette activité affiche, en effet, une amélioration soutenue au fil des mois grâce essentiellement à la reprise évidente des expéditions du Maroc à l’étranger. Les derniers chiffres qui viennent d’être rendus publics par l’Agence nationale des ports (ANP) attestent bien cette corrélation. Ils montrent, en effet, que le trafic dans les ports marocains gérés par l'ANP s’est accru de 7,2%, enregistrant plus de 68,82 millions de tonnes, au cours des dix premiers mois de cette année. Une évolution attribuée exclusivement à l’export qui a réalisé une augmentation de 27,8%, avec un volume de plus de 26,3 millions de tonnes. Cette croissance n’a, toutefois, pas profité au cabotage export qui a accusé une baisse de 4,7%, avec un volume de 991.135 tonnes.
Et ce au moment où les importations continuent de tirer vers les bas les performances des ports marocains, affichant une contreperformance de -2,3% pour 39,58 millions de tonnes à fin octobre dernier et un cabotage import qui recule de 3,7% à un peu plus de 1,94 million de tonnes. À noter que les statistiques du commerce extérieur à fin octobre 2017 font état d’une hausse de la valeur des exportations de 9,3%, s’élevant à 201,4 milliards de dirhams, à un rythme encore plus soutenu que celui des importations (+5,7%), totalisant 355,7 milliards de dirhams, selon les derniers chiffres publiés par la Direction des études du ministère des Finances (DEPF). Le bon comportement des exportations est attribué à la dynamique des exportations de la totalité des secteurs, dont les ventes de phosphates, selon la même source. Et c’est le trafic des phosphates qui tire l’activité portuaire vers le haut, portant au terme des dix premiers mois de 2017 sur un volume global de 9,28 millions de tonnes, en accroissement de 46,2%, selon l’ANP. Les exportations des agrumes et primeurs soutiennent également cette activité, réalisant un bond de 49,7%. L’activité est aussi dopée par le trafic sur l’ammoniac (32,6%), l’acide phosphorique (14,7%) et les engrais (28,8%), au moment les statistiques font état d’une stagnation du trafic des hydrocarbures (0,2%).
