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Le chanteur «Khamis» traque la drogue !

Le chanteur «Khamis» traque la drogue !

Convaincu du rôle incontournable que chaque artiste est censé jouer pour contribuer à la sensibilisation à tous les fléaux qui rongent la jeunesse des différentes sociétés du monde et la préserver de toutes les conséquences insondables auxquelles elle fait face, le chanteur marocain Khamis vient de lancer son nouveau vidéo-clip intitulé «Ne te drogue plus»..., un message de détresse sensibilisant les jeunes aux périls encourus à cause de toute sorte de drogue (héroïne, opium, morphine, cocaïne, éthérone, alcool, came, cannabis, etc.), implorant ces derniers d'éviter ces poisons et d'oser dire «Stop». Il y a de quoi puisque rien qu'au Maroc l'on relève que 5 Marocains sur 100 sont des consommateurs de drogue, soit un minimum de 800.000 usagers, selon le rapport annuel de l’Observatoire national des drogues et des addictions (ONDA). Une écrasante majorité de ces usagers de drogue (95%) sont consommateurs de cannabis, alors qu’entre 50.000 et 70.000 Marocains ont une consommation anormale d’alcool, relève l’ONDA dans sa synthèse de la situation de drogues au Maroc pour 2014.

Selon le rapport, 1 lycéen sur 5 a déjà fumé une cigarette et 1 sur 10 a touché au cannabis. Parmi les recommandations prônées par l’ONDA, «l’élaboration d’un programme national de prévention diversifié et adapté culturellement, surtout pour les jeunes et les populations vulnérables», ou encore «l’interdiction de la vente de tabac et de drogues près des établissements scolaires». Ces mesures sont d’autant plus nécessaires que la moitié des lycéens ont une perception banalisante de l’usage de drogues, alors qu’un lycéen sur trois s’est vu offrir une drogue à proximité de l’établissement scolaire, lit-on dans cette étude, qui note aussi que l’usage de benzodiazépines détournées de leur usage médical est plutôt l’apanage des lycéennes.  Le rapport conclut que le tabac est la drogue la plus consommée au Maroc, suivie du cannabis, de l’alcool, des benzodiazépines détournées de leur usage, de la cocaïne, de l’héroïne, des solvants et autres colles (particulièrement pour les enfants de la rue), puis des amphétamines. Cette étude est basée essentiellement sur l’Enquête nationale des ménages sur les troubles mentaux et l’usage de drogues 2006, «MEDSPAD nationales I et II» pour 2009 et 2013 et les enquêtes «Respondents Driven Sampling» parmi les usagers de drogues injectables dans la région du Nord. 

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