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Le Comité international de la Croix-Rouge crée la première «obligation à impact humanitaire»

Le Comité international de la Croix-Rouge a émis des «obligations à impact humanitaire» d’une valeur de plus de 26 millions de francs suisses qui financeront trois centres de réadaptation physique au Nigeria, au Mali et en République démocratique du Congo.

Le Comité international de la Croix-Rouge crée  la première «obligation à impact humanitaire»
«Nous sommes confrontés à des défis humanitaires immenses alors que des millions d’hommes, de femmes et d’enfants souffrent à travers le monde», souligne le président du CICR.

«Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a créé la toute première “Obligation à impact humanitaire” afin de transformer la façon dont les services essentiels destinés aux personnes handicapées sont financés dans les pays touchés par des conflits», indique un communiqué du CICR daté du 8 septembre. Les 26 millions de francs suisses levés serviront, poursuit le CICR, à construire et à faire fonctionner pendant cinq ans trois nouveaux centres de réadaptation physique au Nigeria, au Mali et en République démocratique du Congo. Cité dans le communiqué, Peter Maurer, président du CICR, a déclaré que «nous sommes aujourd’hui confrontés à des défis humanitaires immenses alors que des millions d’hommes, de femmes et d’enfants souffrent à travers le monde.

Cet instrument de financement constitue une évolution radicale, innovante, mais aussi logique pour le CICR. Il nous donne l’occasion non seulement de moderniser le modèle d’action humanitaire existant, mais aussi de tester un nouveau modèle économique conçu pour mieux venir en aide aux personnes en détresse». Grâce au capital initial fourni par des investisseurs sociaux, le CICR peut faire fonctionner chacun des centres et renforcer ainsi son Programme de réadaptation physique, souligne également le communiqué du CICR. Selon ce dernier, à la fin de la cinquième année, les bailleurs finaux, les gouvernements de la Belgique, de la Suisse, de l’Italie et du Royaume-Uni ainsi que la Fondation La Caixa verseront des fonds au CICR en fonction des résultats obtenus.

Ces fonds serviront alors à rembourser les investisseurs sociaux partiellement, entièrement ou avec intérêts, selon le degré d’efficacité atteint par les nouveaux centres du CICR. «Nous espérons que le projet pilote fera ses preuves et démontrera que les modèles de financement non traditionnels peuvent fonctionner. Les investissements orientés vers l’amélioration des conditions sociales, environnementales et économiques ont un fort potentiel et pourraient donner lieu à des progrès inédits en termes d’impact, d’efficacité et de portée de l’action humanitaire», conclut Peter Maurer. 

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