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Le compte à rebours commence pour les Lions de l’Atlas

à quelques jours de la confrontation fatidique face au mali, qui déterminera le sort des Lions de l‘Atlas dans la course à la Coupe du monde 2018, la sélection nationale entame aujourd’hui un stage de préparation de quatre jours. Pour l’instant, aucun forfait n’est à déplorer.

Le compte à rebours commence pour les Lions de l’Atlas

La double confrontation entre le Maroc et le Mali, au titre de la troisième et la quatrième journée du groupe C dans les éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018, approche à grands pas. Vendredi prochain, sur la pelouse du Complexe sportif Moulay Abdellah à Rabat, la sélection nationale aura une idée très précise sur ses chances de qualifications au Mondial, face à des Aigles maliens tout sauf dociles. Si dimanche a été désigné comme le jour du début du rassemblement, le véritable travail ne commence qu'aujourd'hui, avec l’arrivée prévue de l’ensemble des joueurs. Deux séances sont au programme chaque jour et le sélectionneur aurait, selon des sources concordantes, préféré effectuer les entrainements dans l’un des terrains annexes du Complexe Moulay Abdellah, au lieu de faire le trajet entre Skhirat, lieu de résidence de l’équipe nationale, et le Centre national de football à Maâmora. Certains expliquent ce choix par le désir du sélectionneur de rapprocher les joueurs du public, afin de les motiver davantage, avant ce rendez-vous important. En plus du retour de Mehdi Benatia et de Hakim Ziyech, la rencontre est un véritable examen pour toute l'équipe nationale. Tout repose sur cette qualification au Mondial qui, elle-même, dépend de cette étape importante face au Mali.

Des gardiens de but en manque de temps de jeu

Si pour l’instant aucun forfait n’a été signalé, le manque de forme dans certains compartiments de jeu ne laisse pas indifférent. Le secteur de jeu le plus concerné est celui des gardiens de but. Munir El Kajoui, Yassine Bounou et Yassine El Kharroubi ne jouissent d’aucune titularisation dans leurs clubs respectifs. Munir subit toujours l’indifférence de son entraineur à Numancia et n’a pas disputé la moindre minute en D2 espagnole cette saison. Idem pour Yassine Bounou, grand artificier de la montée en Liga de Girona, qui le lui a bien rendu, en recrutant le chevronné Gorka Iraizoz, réputé pour sa longévité. Le cas d’El Kharroubi interpelle particulièrement. Transféré de Bulgarie au Wydad de Casablanca, il n’a pas encore fait ses débuts avec les Rouges. Paradoxalement, Abdelali El Mhamdi de la RSB a déjà été étincelant avec la sélection des locaux face à l’Égypte, à Alexandrie comme à Rabat. Il n’a pourtant pas été convoqué. Des choix qui pourraient être vivement critiqués dans les jours à venir. 

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