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Le Fonds vert pour le climat et la BERD accordent un nouveau financement de 31 millions d'euros

Le Fonds vert pour le climat et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ont annoncé un financement de plus de 31 millions d'euros pour le projet de conservation des eaux de la plaine du Saïss. Ce montant s'ajoute aux 120 millions d’euros octroyés par la même banque en octobre dernier pour la construction d’un adducteur de 150 kilomètres reliant le futur barrage M’dez à la plaine du Saïss au profit de 7.157 exploitations agricoles.

Le Fonds vert pour le climat et la BERD accordent un nouveau financement  de 31 millions d'euros

La Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) rapporte que le Fonds vert pour le climat et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ont annoncé un financement de plus de 37 millions de dollars pour le projet de conservation des eaux de la plaine du Saïss, portant le montant total du financement à 243 millions de dollars, et «ainsi aider le Maroc à s’orienter vers une agriculture plus résiliente», est-il précisé. Porté par le ministère de l'Agriculture, ce projet prévoit la construction d’un adducteur de 150 kilomètres reliant le futur barrage M’dez à la plaine du Saïss au profit de 7.157 exploitations agricoles. 

Ce projet permettra d’éviter la surexploitation de la nappe phréatique de Fès-Meknès pour l’irrigation des terres agricoles. Le barrage M'dez aura une capacité de 700 millions de m3 dont 125 millions programmés annuellement au profit de 7.157 exploitations à travers l’aménagement d’un périmètre d’irrigation de 10.000 hectares. La COP 23 de Bonn a une fois de plus mis l'accent sur le rôle que pourrait jouer le secteur de l'agriculture dans la réduction des gaz à effet de serre. Ce rappel repose en fait sur le bon sens paysan : 90% des contributions nationalement déterminées (réduction des émissions de gaz à effet de serre) des pays ayant ratifié l'Accord de Paris incluent l'agriculture et les forêts dans leurs objectifs d'atténuation. De plus, sur les 70% de ces contributions, la quasi-intégralité mentionne l'agriculture ou le secteur des terres comme des secteurs prioritaires. Lors de la COP 23, Bonn du 7 au 17 novembre, un groupe de travail sur l'agriculture et le climat a été mis en place. «Avancée historique dans l’agriculture», a titré sur son portail électronique la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique qui rapporte qu'«il y a eu une avancée politique historique en matière d'agriculture qui pourrait conduire à une réponse plus rapide et mieux coordonnée de la part des pays pour résoudre l’équation complexe d’un secteur qui est le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre après celui de l'énergie. Dans ce contexte, le Maroc a été l'un des premiers bénéficiaires. 
 

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