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Le Maroc en première ligne du combat mondial contre le changement climatique

Le Maroc a présidé et abrité, du 7 au 18 novembre 2016, la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22). Cet événement auquel ont participé les représentants de 197 pays a traduit encore une fois l’engagement fort du Royaume pour relever les grands défis auxquels fait face l’humanité, et à leur tête la lutte contre le réchauffement de la planète. Dans le discours inaugural de cette conférence planétaire, S.M. le Roi a plaidé pour la cause des pays les moins avancés qui, sans être responsables des émissions de gaz à effet de serre, en subissent les conséquences désastreuses.

Le Maroc en première ligne du combat mondial  contre le changement climatique
15 novembre 2016 : Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé, à Marrakech, la cérémonie d'ouverture du Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de la 22e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

«L’organisation de cette conférence au Maroc pour la deuxième fois, après la session de 2001, traduit notre attachement au cadre multilatéral pour aborder les défis internationaux».

C’est en ces termes que S.M. le Roi Mohammed VI, dans le Discours inaugural de la COP 22, qui s’est déroulée à Marrakech du 7 au 18 novembre, a traduit l’intérêt qu’accorde le Royaume aux questions liées au climat et à l’environnement. S.M. le Roi a d’ailleurs rappelé que le Maroc «compte parmi les premiers États à avoir contribué à l’émergence d’une prise de conscience mondiale quant au changement climatique, et ce depuis ma participation, en 1992, au Sommet de la terre de Rio, où, en Ma qualité de Prince héritier à l’époque, J’ai conduit la délégation du Maroc». Cet engagement est également accordé aux pays africains et aux petits États insulaires, lesquels bien qu’étant de faibles émetteurs de gaz à effet de serre, subissent de plein fouet les impacts du dérèglement climatique.
Lors de la COP 22, la feuille de route du Royaume s’est en effet articulée autour de la mise en place de mécanismes pour rassembler les 100 milliards de dollars par an d'ici à 2020 au profit des pays les plus vulnérables aux changements. L’autre axe de cette feuille de route concerne la mise en application de l’Accord de Paris sur le climat à travers lequel la communauté internationale s’est fixée pour objectif de limiter le réchauffement climatique au mieux à 2°C et au pire à 1,5C°.

Dans son Discours de Marrakech, le Souverain a souligné que «l’engagement fait de prendre à bras le corps la problématique des changements climatiques, à travers l’application de l’Accord de Paris, traduit notre volonté commune de renforcer la solidarité intergénérationnelle.

Cette implication, une nécessité morale et un devoir humain, doit s’adosser à la fois à l’inéluctabilité du destin commun et la solidarité sincère entre le Nord et le Sud pour préserver la dignité humaine». Pour y parvenir, le Souverain a engagé les parties à prendre des mesures concrètes en faveur des pays les moins avancés et aux États insulaires au travers «d’un soutien financier et technique urgent leur permettant de renforcer leurs capacités et de s’adapter aux changements climatiques (…) le respect par les pays avancés de leurs engagements et la mobilisation, à l’horizon 2020, des cent milliards de dollars, au moins, qui ont été la clé de voûte de l’Accord de Paris (…) l’implication de tous les acteurs dans la facilitation du transfert de technologie et la nécessité d’œuvrer au développement de la recherche et de l’innovation dans le domaine du climat ; et (…) la contribution des acteurs non gouvernementaux, entreprises, collectivités territoriales et associations de la société civile, à une forte dynamisation des initiatives : “Action globale pour le climat”.» La mise en application par le Maroc de l’Accord de Paris a marqué un tournant historique avec une importante réduction des consommations d’énergies fossiles et l'accélération de l'offre en énergies renouvelables dans le secteur électrique.

La part de ces énergies dans le mix électrique national sera portée à 52% à l’horizon 2030. Cette stratégie permettra au Royaume, pour la première fois de son histoire, d’afficher une part d’électricité produite à partir de sources renouvelables supérieure à celle obtenue à partir de sources énergétiques fossiles et de réduire sa dépendance énergétique qui dépassait les 98% en 2009, à moins de 82% en 2030. En outre, dans le cadre de sa ratification de l’Accord de Paris, le Maroc s’est engagé sur une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 42% à l’horizon 2030. En même temps que ses engagements en faveur d’un environnement plus sain, le Maroc a mis à contribution la COP 22 pour organiser le «Sommet africain de l'action» qui a réuni les Chefs d’État du continent.
Ce Sommet a été l’occasion pour les pays africains de mettre au point une vision commune pour défendre les revendications du continent, notamment en ce qui concerne le financement et le transfert de technologie. Cette réunion de haut niveau, qui confirme la volonté du Royaume du Maroc de faire de la COP 22 une conférence en Afrique et pour l'Afrique, a connu la participation de Chefs d'État et de gouvernement et de délégations de 50 pays africains. 

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