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Le Maroc renouvelle son engagement pour un océan sain

Les représentants de plus de 70 pays, dont le Maroc, ont pris part à la réunion ministérielle de Lisbonne dans le cadre du forum «Oceans Meeting 2017». Leurs plaidoiries ont été axées sur le lien entre la santé humaine et celles des océans et des mers.

Le Maroc renouvelle son engagement pour un océan sain
L’excès de fertilisants provenant des égouts et des rejets agricoles ont entrainé une multiplication des zones à faible teneur en oxygène, appelées zones mortes. bPh. AFP

Les ministres en charge de la Gestion des océans, de la pêche et des affaires maritimes, se sont réunis, en fin de semaine dernière à Lisbonne, dans le cadre de la réunion des Océans 2017. Dans leur déclaration commune, ces responsables ont réaffirmé que le changement climatique est l'un des plus grands défis auxquels sont exposés les espaces maritimes et exprimé leur profonde préoccupation face à l'état de santé des océans. Cette réunion, qui avait pour thème «Notre océan est notre santé», a pour objectif d'alerter sur le risque que fait peser la pollution marine qui «peut affecter indirectement les humains à travers des produits chimiques, des toxines ou d'autres particules nocives telles que des virus ou des bactéries dans l'eau de l'océan», est-il précisé sur le portail électronique du forum. Sur ce point, les Nations unies sont catégoriques : «l’excès de fertilisants provenant des égouts et des rejets agricoles ont entrainé une multiplication des zones à faible teneur en oxygène, appelées zones mortes, où la majeure partie de la vie marine ne peut pas survivre, entrainant la destruction de certains écosystèmes». Selon l'ONU, il existerait actuellement près de 500 zones mortes, dont la surface totale couvre plus de 245.000 km², soit environ la surface du Royaume-Uni.

En 2011, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) avait publié un rapport dans lequel il est souligné que «le cas des phosphores et des plastiques marins mettent clairement en évidence le besoin urgent d'effectuer une transition mondiale vers une économie verte plus efficace en termes de ressources afin de réaliser un développement durable et s'attaquer à la pauvreté». Selon le même rapport, les substances chimiques déversées dans l'océan pourraient être retrouvées à terme dans la chaîne alimentaire humaine. Lors de cette rencontre, le Maroc a renouvelé son engagement en faveur d’un océan sain, favorisant des activités durables et anticipant les menaces pour la santé publique, a souligné la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Zakia Driouich. 

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