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Le Maroc se positionne en hub africain pour la formation des cadres

Le Maroc se positionne en hub africain pour la formation des cadres
Selon Yacine Fal, le continent a le potentiel de devenir une puissance agricole mondiale et être le théâtre de la prochaine révolution verte.

Le Centre africain de formation et de recherches administratives pour le développement (Cafrad) est promis à de belles perspectives de développement. La Banque africaine de développement (BAD) mène actuellement une étude technique en vue de moderniser les process de formation de cet institut et en reconfigurer le système de gouvernance. «L’objectif est d’en faire un institut de formation de classe mondiale, capable de former des cadres africains de l’administration à la hauteur des défis actuels et futurs auxquels doit faire face le continent», affirme Yacine Fal. La directrice générale adjointe de la BAD pour l’Afrique du Nord s'exprimait lors d’un point de presse, le 17 mai à Rabat, consacré à la présentation des assemblées annuelles de l'institution prévues du 22 au 26 mai à Ahmedabad en Inde.

Le Cafrad, jusqu’ici basé à Tanger, sera transféré à Rabat. L’étude de modernisation de ce centre a été initiée par la BAD à la demande du Maroc qui abrite cet établissement panafricain depuis pratiquement une cinquantaine d’années.
Avec la modernisation de ce centre, le Royaume deviendra donc le hub africain de la formation des cadres des administrations du continent. Selon les précisions de Fal, l’étude en cours devrait permettre au Cafrad de devenir un centre d’excellence et une plateforme africaine et mondiale pour la production de compétences dans le domaine de l’administration. «L’Afrique a besoin aujourd’hui plus que jamais de cadres compétents pour bien mener et mettre en œuvre les politiques publiques des États et in fine assurer le développement et la prospérité pour tous», indique la responsable.

Selon elle, la prospérité du continent proviendra aussi de son agriculture. D'où le thème des assemblées annuelles de la banque : «Transformer l’agriculture pour créer de la richesse en Afrique». Pour l’institution, le continent a le potentiel de devenir une puissance agricole mondiale et être le théâtre de la prochaine révolution verte. La preuve, l’Afrique recèle 65% des terres arables encore disponibles dans le monde et dispose d’une population jeune, soit 420 millions de personnes âgées de 15 à 35 ans.

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