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Le secteur bancaire marocain toujours aussi résilient

Pas de baisse de régime pour le secteur bancaire marocain cette année. Il devra rester sur sa lancée, en poursuivant sa résilience dans un contexte mondial et régional pas toujours favorable. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée et publiée par l'Union des banques arabes.

Le secteur bancaire marocain toujours  aussi résilient
Les principaux risques examinés par cette étude, et qui guettent le secteur bancaire dans le monde arabe, se rapportent au manque de liquidités.

Le secteur bancaire marocain n’a aucune crainte à avoir cette année. Il devra maintenir sa résilience qui le caractérise ces dernières années, bravant les crises qu’a connues l’économie mondiale, mais également l’économie régionale. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par l'Union des banques arabes (UBA) et dont les grandes lignes ont été dévoilées la semaine dernière par le secrétariat général de l'Union, sis à Beyrouth.
Pour les auteurs de l’étude, le secteur bancaire au Maroc, au même titre qu’en Jordanie, au Liban, en Palestine et au Soudan, ne pâtira pas des risques qui impacteraient négativement ses performances en 2017. L’étude attribue la bonne tenue de route des banques marocaines et celles des autres pays cités à leur résilience vis-à-vis de la conjoncture politique, à la diversification de leurs portefeuilles de crédit, ainsi qu’aux efforts des banques centrales qui visent à consolider la stabilité monétaire et financière dans ces pays. À noter que les principaux risques examinés par cette étude, et qui guettent le secteur bancaire dans le monde arabe, se rapportent au manque de liquidités. Les problèmes relatifs aux liquidités toucheront notamment, selon l’UBA, les banques du Conseil de coopération du Golfe et d'autres pays exportateurs de pétrole à l'instar de l'Algérie, la Libye et l'Irak, en raison de la baisse significative des flux de dépôts provenant du secteur public, engendrée par la chute spectaculaire des prix du pétrole.

En plus de manque de liquidités et du ralentissement de la croissance des dépôts, l’étude estime que les banques arabes feront face cette année à la hausse du nombre des «prêts contaminés» en raison de la politique de stérilité financière et des faibles taux de croissance. Par ailleurs, selon cette étude, le secteur bancaire aux Émirats arabes unis est premier dans la région arabe en termes de volume des avoirs au cours premier trimestre 2016 avec un total de 694,9 milliards de dollars. Il en ressort également que le secteur bancaire palestinien a enregistré le taux de croissance le plus élevé dans la région, lors de la même période, avec 11,6%, suivi du secteur bancaire libyen, qatari, soudanais, libanais, koweïtien, égyptien, émirati et marocain (2,8%), puis jordanien, saoudien et mauritanien. Par contre, le secteur bancaire en Tunisie a connu une baisse des avoirs (-0,8% à fin mai 2016), tout comme à Oman (-6,1%).

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