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Aux yeux de ses initiateurs, la conférence, qui a réuni quelque 300 élus et représentants du secteur privé et de la société civile, a été «un moment de vérité» et a connu un «franc succès» dans la mesure où des engagements «très clairs» ont été pris par l’ensemble des responsables pour donner un nouvel élan au processus de développement dans la province et, partant, dans la région de Drâa-Tafilalet. La question du désenclavement tant aérien que terrestre de la ville s’est taillé la part du lion des débats et a été soulevée par tous les intervenants qui ont mis l’accent sur la nécessité impérieuse de plancher sur cette question en vue de libérer les énergies et d’exploiter à bon escient les énormes potentialités que recèle la région, précise-t-on de même source. Un meilleur positionnement de la région reste tributaire notamment de l’ouverture de lignes aériennes directes avec les principales capitales européennes et des pays émetteurs de touristes, de la desserte quotidienne entre Casablanca et Ouarzazate et de la mise en place de partenariats avec des compagnies
aériennes à bas coûts, estiment-ils. Sur ce point précis, les différentes parties concernées ont fait part de leur engagement à œuvrer pour l’augmentation du nombre de fréquences aériennes et la subvention de l’aérien à hauteur de 20, voire 40 millions de DH.
Les conférenciers ont été d’ailleurs unanimes à souligner que l’aérien et l’infrastructure routière constituent un handicap majeur pour la promotion de la destination, notant que le secteur touristique constitue une source de richesse pour la région et que son développement passe nécessairement par une meilleure connexion aérienne et une promotion efficiente. Ils ont également appelé à accorder une attention toute particulière au secteur de l’hôtellerie, notamment en termes d’augmentation de la capacité d’accueil et de réhabilitation des établissements hôteliers en vue de répondre au mieux aux attentes des visiteurs.
Le rôle capital que joue la culture dans le développement socio-économique et la promotion de la destination a été aussi mis en évidence. À ce titre, l’accent a été mis sur la nécessité notamment d’encourager les productions cinématographiques étrangères et d’œuvrer à conforter le rayonnement de la région en tant que fief de mille Casbahs et ksours, tel le Ksar Aït Ben Haddou inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987. Les participants ont, en outre, appelé à la réalisation du Tunnel de Tichka, projet qui a fait l’objet de moult études et qui aura «à très court terme» un impact positif sur le tourisme, le cinéma et le commerce.
Tout en s’attardant sur l’énorme potentiel dont regorge la Capitale mondiale du solaire, les différents intervenants se sont prononcés pour la création d’un écosystème autour des énergies renouvelables dans la perspective de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population locale.
