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Anfaplace, qui compte un ensemble résidentiel de 260 appartements, des bureaux, un centre commercial, un hôtel, des appartements-hôtel et un club privé, est soumis à un cahier des charges des autorités locales, obligeant le promoteur à garantir la gestion de la copropriété à l’échelle de tout le complexe dans l’objectif d’établir une certaine pérennité dans la gestion du site. Mais il semblerait que les copropriétaires ne soient pas satisfaits de la gestion de leurs parties communes, ce qui les a poussés à former un collectif pour dénoncer les pratiques du syndic en place.
«Les copropriétaires trouvent que les prix appliqués par le syndic sont en déphasage avec la réalité du marché. En effet, le budget d’exploitation des parties communes d’Anfaplace est de 25 millions de DH par an. Une somme injustifiée aux yeux des copropriétaires qui s’apprêtent à déposer une requête auprès du tribunal compétent afin d’obtenir une expertise de gestion révélant l’usage de leurs cotisations aux charges de copropriétés payées», indique-t-on dans un communiqué. Et d’ajouter : «les copropriétaires payent tous les mois des montants exorbitants dédiés à l’entretien des parties communes et pourtant le site affiche un état de dégradation manifeste. Balises lumineuses cassées, fils électriques à nu à hauteur d’un enfant, extincteurs périmés, systèmes de sécurité des ascenseurs défectueux, fuites d’eau, portes d’immeubles sans poignées… Des signes qui sont la cause
de ce ras-le-bol des copropriétaires».
