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Les délégués de 68 pays lancent le Partenariat pour les océans

Plus de 300 délégués d'institutions internationales, d'organisations de la société civile et de chefs d'entreprise issus de 68 pays ont pris part aux travaux de la pré-COP 23, pour baliser le terrain à la prochaine COP, prévue à Bonn du 7 au 16 novembre prochain.

Les délégués de 68 pays lancent  le Partenariat pour les océans

«La Coalition pour le climat rassemble tous ceux qui peuvent aider à contenir le réchauffement en deçà de
1,5 °C», a indiqué le président de la COP 23, le fidjien Josaia Voreqe Bainimarama, aux 300 délégués venus prendre part, les 16 et 17 octobre, à la pré-COP 23. Si le président de la COP 23 insiste sur le réchauffement à 1,5 °C, alors que l'Accord de Paris parle d'une moyenne comprise entre 1,5 et 2 °C, c'est que son pays, les îles Fidji, est un petit État insulaire directement impacté par le dérèglement climatique. Lors de la COP 21 en décembre 2015 à Paris, les délégués des États insulaires avaient d'ailleurs insisté pour fixer la limite du réchauffement à 1,5 °C. Un consensus avait alors été trouvé pour fixer le réchauffement au mieux à 1,5 °C et au pire à 2 °C.
Alors que leur contribution aux émissions de gaz à effet de serre est négligeable à l’échelle planétaire, les petits États insulaires «possèdent des caractéristiques qui les rendent particulièrement vulnérables aux effets attendus des changements climatiques, incluant l’élévation du niveau de la mer et les événements météorologiques extrêmes», est-il rapporté dans une étude intitulée «Les petits États et territoires insulaires face aux changements climatiques : vulnérabilité, adaptation et développement». Ce document indique également que ces impacts touchent les infrastructures, les établissements humains et les ressources des zones côtières, la biodiversité tant marine que terrestre, ainsi que les ressources en eau dans de nombreuses îles.
«On s’attend également à ce que les changements climatiques aient des effets significatifs sur l’agriculture et sur le tourisme, deux piliers des économies insulaires», avertit l'étude. C'est l'une des raisons qui ont fait que le Maroc inscrive sur la feuille de route de la présidence de la COP le soutien aux pays les plus vulnérables. À ce sujet, Salaheddine Mezouar, président de la COP 22, a rappelé que «le Maroc, à travers la COP 22, a lancé une nouvelle génération de COP orientée vers l’action, l’engagement et un appel fort pour la solidarité».
Lors de la dernière journée de la pré-COP 23, hier à Nadi, aux îles Fidji, le «Partenariat pour les océans» a été initié : «Je suis convaincu que nous ne pourrons pas atteindre nos objectifs climatiques sans aborder la santé de nos océans. Ce Partenariat pour les océans est particulièrement précieux pour les Fidji, car le Pacifique joue un rôle central dans notre culture, notre économie et notre survie», déclaré le président de la COP 23. 
 

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