Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Spécial Elections 2007

Les entraîneurs africains en minorité

La préférence des entraîneurs européens aux techniciens locaux se confirme d’une édition à l’autre de la Coupe d’Afrique des nations. Si en 2015, en Guinée équatoriale, les entraîneurs africains n’étaient que trois, au Gabon, ils sont quatre techniciens locaux.

No Image

Pour cette édition 2017 de la CAN, les fédérations africaines de football ont en grande majorité préféré les compétences étrangères aux techniciens locaux. Sur les 16 équipes nationales engagées dans la compétition continentale, seules quatre sont coachées par des sélectionneurs issus de leur propre pays. Il s’agit d’Aliou de Cissé (Sénégal), de Florent Ibenge (RD Congo), de Kalisto Pasuwa (Zimbabwe) et de Baciro Candé (Guinée-Bissau). Toutes les autres nations, douze au total, ont jeté leur dévolu sur des techniciens étrangers, dont la plupart ont déjà sillonné l’Afrique de bout en bout, passant d’une sélection à l’autre.

Dans la poule A, la Guinée-Bissau a choisi de faire confiance au fils du pays Baciro Candé, ex-entraîneur du Sporting club de Bissau. Le technicien bissao-guinéen s’est confié récemment au micro de RFI : «J’ai eu la chance que le président de la Fédération, Manuel Nascimento Lopes “Manelinho”, me fasse confiance. Dans le groupe B, le scénario est plus équilibré. Deux sélections sont entraînées par des Africains. Il s’agit du Sénégal avec Aliou Cissé et du Zimbabwe avec Kalisto Pasuw. En revanche, les deux sélections maghrébines qui composent cette poule ont jeté leur dévolu sur deux techniciens européens. En effet, les Aigles du Carthage ont opté pour le franco-polonais Henry Kasperczak. L’Algérie a fait confiance au Belge Georges Leekens. Dans le groupe C, seule la RD Congo a opté pour un entraineur local, Florent Ibenge. Les trois autres équipes sont coachées par des étrangers. Même constat au groupe D où tous les techniciens sont des étrangers.

Lisez nos e-Papers