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Les forces armées resserrent l'étau à Mossoul, dernier bastion de Daech

Les forces irakiennes soutenues par des avions et des hélicoptères se sont rapprochées de la périphérie sud-ouest et de l'aéroport de Mossoul, malgré la résistance de quelque 2.000 jihadistes du groupe terroriste État islamique.

Les forces armées resserrent l'étau à Mossoul, dernier bastion de Daech

L'opération lancée dimanche pour reprendre la moitié ouest de Mossoul en Irak a reçu le soutien du nouveau secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, qui a effectué sa première visite à Bagdad depuis l'entrée en fonctions de l'administration Trump. La partie orientale de Mossoul, séparée de la partie occidentale par le fleuve Tigre, avait été déclarée «totalement libérée» fin janvier, trois mois après le début de la vaste offensive militaire pour reprendre la deuxième ville d'Irak, conquise par le groupe terroriste État islamique (EI) en juin 2014. Après avoir pris une quinzaine de localités, les forces fédérales ont atteint lundi le point de contrôle d'Akarab. «C'est très important parce qu'il est considéré comme la porte sud de Mossoul», a déclaré à l'AFP le général Haider Al-Mtoury, de la police, l'une des forces fédérales participant aux opérations. Il reste «quelque 2.000» jihadistes dans la partie occidentale de Mossoul, a indiqué lundi un responsable américain du renseignement.

La conquête de cet aéroport, qui n'est plus en activité, et d'une ancienne base militaire adjacente ouvrirait la voie à un assaut sur la périphérie sud-ouest de Mossoul, à proximité du Tigre. Les jihadistes ont établi une ligne de défense renforcée au nord de cet aéroport. Elle protège notamment la vieille ville, au cœur de Mossoul, une zone densément construite où les véhicules blindés de l'armée irakienne auront du mal à se déplacer. En chassant l'EI de la deuxième ville d'Irak, Bagdad espère porter un coup fatal au groupe ultraradical sunnite qui avait proclamé en 2014 un «califat» à cheval sur l'Irak et la Syrie. C'est à Mossoul que son chef Abou Bakr Al-Baghdadi avait fait son unique apparition publique. Les forces irakiennes peuvent compter sur les frappes de la coalition internationale qui a utilisé plus de 12.000 munitions contre l'EI depuis le début de l'opération sur Mossoul. Le commandant de cette coalition, le général Stephen Townsend, a laissé entendre qu'elle devrait rester en Irak au-delà de la bataille de Mossoul. Pendant que les forces irakiennes se battent pour reprendre Mossoul, au British Museum de Londres des archéologues préparent déjà une autre bataille : sauver ce qu'ils pourront du patrimoine de la deuxième ville d'Irak. n

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