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Les industriels anticipent une hausse des investissements dans le textile-cuir et l'agroalimentaire

Les entreprises ont évolué dans un environnement plutôt favorable au premier trimestre de cette année. La majorité les dirigeants d’entreprises (65%) ont, en effet, jugé le climat général des affaires normal, contre seulement un quart qui l'ont considéré défavorable, selon Bank Al-Maghrib.

Les industriels anticipent une hausse  des investissements dans le textile-cuir et l'agroalimentaire
C'est parmi les industriels du textile&cuir que le climat des affaires a été jugé le plus normal (78%) au premier trimestre 2017.

Le climat général des affaires qui a prévalu au 1er trimestre 2017 a été plutôt bien perçu par les chefs d’entreprises. La majorité d’entre eux (65%) l'ont, en effet, jugé normal, contre seulement un quart qui l'ont estimé défavorable,
selon l’enquête de conjoncture réalisée par Bank Al-Maghrib (BAM).
Par branche d’activité, le climat des affaires a été jugé normal par les industriels du textile&cuir (78%), l’agroalimentaire (74%), la mécanique et métallurgie (70%), alors que la chimie et parachimie affiche 61%. Dans le détail, ce sondage montre que les conditions d’approvisionnement auraient été normales selon les trois quarts des industriels. Un constat qui concerne l’ensemble des branches d’activité à l’exception de la chimie & parachimie où 37% des patrons déclarent des difficultés d’approvisionnement. S’agissant des coûts unitaires de production, ils auraient stagné pour 64% des chefs d’entreprises et augmenté pour 33%. La stagnation des coûts a touché essentiellement le textile et cuir (79%) et l’agro-alimentaire (70%).

En ce qui concerne l’évolution des effectifs employés au premier trimestre 2017, ils ont stagné, selon les trois quarts des industriels sondés. Une situation observée notamment dans l’agro-alimentaire et la chimie-parachimie, au moment où ils ont augmenté dans le textile et cuir et reculé dans la mécanique et métallurgie.
La stagnation des effectifs devra se poursuivre ce deuxième trimestre, selon 67% des industriels, dans l’ensemble des branches à l’exception de la chimie & parachimie où cette part se situe à seulement 34% contre 35% des entreprises anticipant plutôt une hausse des effectifs.

La situation de la trésorerie a été jugée, quant à elle, normale par 53% des entreprises (notamment agro-alimentaires) et difficile par 38% (essentiellement dans la mécanique et métallurgie).
Pour ce qui est de l’accès au financement, il a été jugé normal par la majorité des industriels (85%), principalement ceux opérant dans l’agro-alimentaire, le textile&cuir et la chimie & parachimie. Les déclarations des professionnels de la mécanique et métallurgie sont partagées entre normal et difficile, selon l’enquête de BAM. Il ressort également de cette dernière que le coût du crédit aurait stagné selon 77% des industriels et baissé selon 14% contre respectivement 65 et 28% le trimestre précédent. Concernant les dépenses d’investissement, elles auraient augmenté globalement, d’un trimestre à l’autre, pour 41% des chefs d’entreprises et stagné pour 49%. Cette stagnation ne concerne que la mécanique et métallurgie.

Cette tendance devrait ralentir pour le trimestre en cours, les industriels tablant sur une stabilisation des dépenses d’investissement dans l’ensemble des branches d’activité à l’exception du textile et cuir et de l’agroalimentaire où elles devraient augmenter. Ces investissements seraient financés à hauteur de 72% sur fonds propres et le reste par crédit. 

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