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Les lauréats de l’École Mohammadia d’ingénieurs s’impliquent dans la politique africaine du Royaume

Les lauréats de l’École Mohammadia d’ingénieurs veulent accompagner la nouvelle dynamique des relations maroco-africaines. Ils souhaitent en effet contribuer activement à l’effort mené par la diplomatie du Royaume, en mettant leurs expertises et leur savoir-faire au profit des projets de partenariat conclus avec les pays du continent. Le prochain congrès de l’Association, prévu le 28 octobre, aura d’ailleurs pour thème «l’ingénieur africain».

Les lauréats de l’École Mohammadia d’ingénieurs s’impliquent dans la politique africaine  du Royaume

Le plus important regroupement d’ingénieurs au Maroc se mobilise pour accompagner la politique du Royaume en Afrique. Forte d’un réseau de plus de 10.000 membres, l’Association des lauréats de l’École Mohammadia d’ingénieurs veut mettre son savoir-faire et son expertise au service de l’effort de la diplomatie marocaine dans le continent. Le prochain Congrès national de cette association, prévu le 28 octobre, se déroulera en effet sur la thématique de «L’ingénieur africain pour le développement durable». Différents membres dirigeants de l’association, anciens de l’EMI, dont Mounia Boucetta, présidente du bureau national, et Anass Houir Alami, président du conseil national, ont assuré que cette structure peut apporter une réelle valeur ajoutée au partenariat maroco-africain. Certains anciens présidents, actuellement membres du Conseil national, ont mis l’accent sur l’importance du rôle que peuvent jouer les compétences marocaines pour relever les défis du développement en Afrique. «L’expertise marocaine peut offrir les solutions les plus adaptées aux besoins des Africains, grâce à une meilleure connaissance de la réalité du continent». Mehdi Daoudi, membre du conseil national, également ancien président de l’AIEM (L'Association des ingénieurs de l'École Mohammadia), a précisé que le développement de l’Afrique ne peut être assuré que par ses enfants qui connaissent mieux ses besoins.

Et d’ajouter que le choix de la thématique s’inscrit dans la droite ligne de la politique africaine du Royaume. Les ingénieurs marocains ont un rôle à jouer dans l’ouverture sur le continent africain, a estimé Mokhtar Bzioui, membre du conseil national de l’Association et ancien président. Ce dernier a ainsi braqué la lumière sur l’importance de l’expertise marocaine dans la mise en œuvre des conventions de partenariat en matière d’ingénierie liant le Maroc et plusieurs pays du continent, comme les accords de coopération sur les engrais phosphatés signés avec plusieurs pays africains, l’initiative d’Adaptation de l’agriculture africaine (AAA) et le grand chantier du Gazoduc entre le Maroc et le Nigeria. La tenue de ce forum autour de la thématique «L’ingénieur africain pour le développement durable» sera, selon les organisateurs, le point de départ d’initiatives concrètes de l’AIEM. Cette dernière ambitionne de créer un bureau régional basé en Afrique subsaharienne. Rappelons ici que l’AIEM dispose d’une représentation régionale à Paris et une autre à Montréal. Le focus sur la coopération maroco-africaine dans le domaine de l’ingénierie va constituer la première partie du congrès, prévu le 28 octobre prochain. Elle sera déclinée en panels de débats ouverts. La deuxième partie de cet événement sera marquée par l’élection des nouvelles instances dirigeantes. Les candidats ont jusqu’au 20 octobre pour déposer leurs candidatures. Cette association est organisée autour d’un conseil national et d’un bureau national, avec 10 bureaux régionaux, 2 collectifs professionnels, à savoir le club des femmes Emistes et le club des entrepreneurs Emistes. 

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