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Les nouvelles recommandations de la FAO pour intégrer le secteur agricole

La FAO a émis de nouvelles recommandations afin que les pays en développement, pour lesquels l'agriculture constitue le pilier de l'économie, intègrent les secteurs des cultures végétales, l'élevage, la foresterie et la pêche dans leurs engagements à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. L'analyse du rapport coût environnemental/bénéfice économique est indispensable pour mesurer les dégâts collatéraux que toute stratégie d'adaptation au changement climatique pourrait impliquer.

Les nouvelles recommandations de  la FAO pour intégrer le secteur agricole
Le changement climatique risque d’amputer la production agricole, en particulier dans les régions du monde qui souffrent déjà d’une insécurité alimentaire.

La mise en œuvre de l'Accord de Paris pour limiter le réchauffement planétaire impose aux États d'adopter des plans réduction des gaz à effet de serre (GES). L'agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) vient de lancer de nouvelles directives à l'adresse des pays en développement afin qu'ils intègrent l'agriculture, souvent un des principaux secteurs des économies nationales, dans leurs plans d'adaptation et de lutte contre le changement climatique. Dans un rapport d'avril 2017 et intitulé «Agriculture et développement rural», la Banque mondiale (BM) rapporte que «l’activité agricole, l’exploitation des forêts et le changement d’affectation des terres contribuent aussi au changement climatique puisqu’ils sont à l’origine de 25% des émissions GES. C’est pourquoi l’atténuation des émissions de GES dans le secteur agricole contribuera à endiguer le changement climatique». L’agriculture est aussi un facteur essentiel de croissance économique.

En 2014, elle représentait un tiers du produit intérieur brut (PIB) mondial.» Or cette capacité de l’agriculture à tirer la croissance et à réduire la pauvreté est aujourd’hui mise en péril, ce qui compromet aussi la sécurité alimentaire. Le changement climatique risque en effet d’amputer la production agricole, en particulier dans les régions du monde qui souffrent déjà d’une insécurité alimentaire», poursuit la BM. Les points clés des nouvelles directives de la FAO sont axés autour de l'identification des entités responsables des GES, la collecte des données et, enfin, de définir les indicateurs qui suivront les progrès réalisés. La FAO recommande également d'analyser le rapport coût environnemental/bénéfice économique, indispensable pour mesurer les dégâts collatéraux que toute stratégie d'adaptation au changement climatique pourrait impliquer. Il est également indiqué d'encourager les pratiques agricoles durables. La BM rappelle que le système alimentaire mondial tel qu’il existe aujourd’hui met en danger la santé de la population et de la planète : l’agriculture absorbe 70% de la consommation d’eau et est à l’origine de niveaux de pollution et de gaspillage insoutenables. 

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