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Les pistes pour une zone euro plus forte ne font pas l'unanimité

La zone euro gagnerait à être réformée. Des ministres des Finances européens l’ont proposé vendredi dernier. Pour eux, la conjoncture actuelle s’y prête. Mais cette idée ne fait pas l'unanimité.

Les pistes pour une zone euro plus forte ne font pas l'unanimité
Le Président français, Emmanuel Macron, a suggéré de doter la zone euro de son propre budget, parlement et ministre des Finances.

Identifier les problèmes internes avant de réfléchir aux réformes institutionnelles supposées pour les résoudre. C’est ce qu’ont «déclaré vendredi dernier plusieurs ministres des Finances lors de discussions informelles sur l'avenir du bloc», rapporte l’agence de presse Reuters. Pour leur part, la France, l'Allemagne et la Commission européenne ont, tour à tour, avancé des propositions différentes pour modifier le fonctionnement de la zone euro. Le président français, Emmanuel Macron, a suggéré de la doter de son propre budget, parlement et ministre des Finances. «Je pense que nous devrions commencer par l'autre bout. Au lieu d'avoir un débat essentiellement sur l'aspect institutionnel, nous devrions avoir un débat sur ce qui manque dans l'union économique et monétaire, en termes de résistance, de compétitivité et de solidarité», a déclaré Jeroen Dijsselbloem, ministre néerlandais des Finances et président de l'Eurogroupe. Même discours auprès de son homologue autrichien. «Nous sommes satisfaits du dispositif actuel et nous pensons que nous devrions nous y tenir. Je ne vois pas l'intérêt d'avoir un débat avant qu'on ne sache clairement quelle est la stratégie de la zone euro.

Quand la discussion sur la stratégie sera terminée, alors nous pourrons bâtir la structure qui la soutient», a précisé Jörg Schelling. Bruno Le Maire a, quant à lui, exprimé l'espoir que les 19 pays partageant la monnaie unique européenne parviendront dans les prochains mois à un accord sur un approfondissement de leur intégration. Le ministre des Finances français est «souvent présenté comme le favori à la succession de Jeroen Dijsselbloem lorsque le mandat de ce dernier prendra fin mi-janvier à la tête de l'Eurogroupe», indique Reuters. «L'objectif des pays de la zone euro est de bâtir une Europe plus forte vis-à-vis des États-Unis et de la Chine», a déclaré le ministre français cité par l’agence de presse. Pour ce dernier, il est impératif de réformer la zone euro maintenant, en raison d'un contexte porteur favorisé par la croissance économique de la région. 

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