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L'Espagne en course pour la vice-présidence de la BCE

La déclaration est du ministre espagnol de l’Économie. Luis de Guindos a indiqué que la vice-présidence de la BCE ira probablement à un candidat espagnol à l’issue du mandat du Portugais Vitor Constâncio. La Péninsule ibérique n’a plus occupé de siège au directoire de la BCE depuis 2012 et le départ de Jose Manuel Gonzalez Paramo.

L'Espagne en course pour la vice-présidence de la BCE

La vice-présidence de la Banque centrale européenne (BCE) ira probablement à un candidat espagnol à l'issue du mandat du Portugais Vitor Constâncio qui prend fin le 1er mai, veut croire Luis de Guindos, le ministre espagnol de l‘Économie, selon des propos publiés mardi et rapportés par Reuters. Selon l’agence de presse, l’Espagne n’a plus occupé de siège au directoire de la BCE depuis 2012 et le départ de Jose Manuel Gonzalez Paramo. «Je suis convaincu que le poste ira à l’Espagne», a assuré Luis de Guindos lors d‘une rencontre organisée par le cabinet de conseil Accenture Strategy et le journal «El Economista». Le directoire de la BCE a pour mission de préparer les réunions du conseil des gouverneurs et de mettre en œuvre ses décisions de politique monétaire. Ses six membres- le président de la BCE, le vice-président et quatre autres membres - sont nommés par le Conseil européen pour un mandat de huit ans non renouvelable. Luis De Guindos a, par ailleurs, démenti les rumeurs sur son intérêt supposé pour le poste de président de l’Eurogroupe, actuellement occupé par le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem. Selon Reuters, le nom de l’Espagnol est régulièrement cité à Bruxelles pour la présidence de l’Eurogroupe, instance qui réunit les ministres des Finances de la zone euro. Notons que sur un autre registre, la BCE pourrait cesser ses achats d‘actifs après septembre 2018 si la reprise se poursuit dans la zone euro comme attendu, a déclaré Ardo Hansson, le gouverneur de la Banque d’Estonie, dans une interview à l’agence MNI, citée par Reuters. «Si l’économie évolue comme nous le prévoyons, si nous constatons une reprise de l’inflation et si elle semble durable, cet élément du programme pourrait être retiré», a-t-il dit. Une réduction des achats d’obligations à zéro «doit être l‘une des options (...) sur la table», a ajouté Ardo Hansson, qui siège au Conseil des gouverneurs de la BCE. 

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