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L'impact des politiques sectorielles sur l’eau examiné aujourd'hui à Rabat

L'impact des politiques sectorielles  sur l’eau examiné aujourd'hui à Rabat
Les experts estiment qu'au Maroc la moitié de l'eau d'irrigation échappe à toute comptabilisation. bPh. DR

L'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) organise aujourd'hui à Rabat un atelier de travail sur l'impact des politiques sectorielles sur l'eau. Dans le cas du Maroc, un diagnostic préliminaire sur l’approche «agriculture et alimentation durable» a été établi en 2015 et validé deux années plus tard. Cette approche vise à améliorer l’efficience de l’utilisation des ressources hydriques, protéger les moyens d’existence des populations rurales et renforcer la résilience des écosystèmes. Un communiqué de la FAO précise, cependant, que le diagnostic préliminaire de cette approche n'a «toutefois pas abordé la question de cohérence entre les politiques publiques sectorielles pertinentes pour chacun de ses enjeux (...) Il a été proposé que cette analyse cible l’un des enjeux majeurs identifiés, à savoir celui de l’eau, car cette question est ressortie dans presque toutes les zones du pays soit en raison des conflits d’usages, ou des risques de surexploitations aggravés dans un contexte de changements climatiques». Dans le secteur agricole marocain, la quantification de l'eau d'irrigation semble toujours se heurter à quelques difficultés.

«Lorsque nous établissons le bilan hydrique, nous nous apercevons que la quantité d’eau réellement utilisée est le double de la quantité théorique, celle apportée par les précipitations et les barrages. Cela signifie que 50% des puits ne sont pas déclarés», avait signalé, en octobre à l'Université Mohammed VI de Benguerir, Abdelghani Chahbouni, directeur de l’Institut de recherches pour le développement de Rabat. 

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