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L’horizon semble plutôt bien dégagé pour l’activité industrielle. Celle-ci devra finir 2017 et aborder l’année prochaine, qui prendra ses droits dans quelques jours, dans de bonnes dispositions. Du moins, c’est le ressenti des opérateurs du secteur qui s’attendent globalement à une hausse de la production et des ventes au cours de ce mois de décembre et dans les deux premiers mois de 2018. Cet optimisme est relevé par l’enquête mensuelle de conjoncture que vient de publier Bank Al-Maghrib (BAM) et qui fait état également de la poursuite en novembre dernier de la reprise de l’activité industrielle entamée en octobre, après deux mois de baisse.
Ainsi, interrogés par les enquêteurs de BAM sur l’évolution de l’activité au cours des trois prochains mois, y compris ce mois décembre, les industriels disent tabler globalement sur un accroissement aussi bien de la production que des ventes. Et ce sont surtout les dirigeants d’entreprises opérant dans les branches du textile&cuir, la mécanique&métallurgie et l’agroalimentaire qui anticipent une bonne marche de l’activité, au moment où les industriels de la chimie¶chimie s’attendent à une stagnation à la fois de la production et des ventes. Pour le mois de novembre dernier, les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque centrale indiquent globalement une hausse, d’un mois à l’autre, de la production, et ce, pour 36% des patrons sondés. De ce fait, le Taux d’utilisation des capacités (TUC) serait ressorti à 61% en novembre. Les ventes auraient été également en hausse tant sur le marché local qu’étranger. Cette embellie a touché toutes les branches industrielles à l’exception de la chimie¶chimie où les ventes auraient stagné, selon le sondage. Sur le marché local, la bonne orientation des ventes a profité notamment à l’agroalimentaire et à la mécanique&métallurgie, tandis que la chimie¶chimie aurait affiché une stagnation et le textile et cuir aurait vu ses ventes baisser. Pour les expéditions à l’étranger, seule la chimie¶chimie n’aurait pas bénéficié de leur dynamisme, contrairement à toutes les autres branches. Les commandes auraient également été globalement en hausse. Une amélioration perceptible notamment dans les branches du textile et cuir et la mécanique et métallurgie, alors que dans l’agroalimentaire et dans la chimie et parachimie, les commandes auraient stagné. Ce qui ne permet, toutefois, pas au carnet de commandes de se redresser, puisqu’il serait resté à un niveau inférieur à la normale dans l’ensemble des branches, relèvent les enquêteurs de la Banque centrale.
