Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

L'inflation britannique stagne, mais affiche son plus haut niveau depuis septembre 2013

Après avoir nettement accéléré ces derniers mois, l'inflation britannique est restée stable en mars. Elle est, toutefois, ressortie conforme aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg qui tablaient en moyenne sur une hausse des prix de 2,3%.

L'inflation britannique stagne, mais affiche  son plus haut niveau depuis septembre 2013
La hausse de l'inflation est renchérie par les prix alimentaires et menace le pouvoir d'achat des Britanniques.

Face à la faiblesse de la livre sur fond de Brexit, l’inflation britannique a stagné en mars, mais reste au niveau élevé de 2,3%. Une performance qui renchérit les prix alimentaires et menace le pouvoir d’achat des Britanniques, souligne l’AFP. Mardi, l’Office des statistiques nationales (ONS) a annoncé que la hausse des prix confirme que l’inflation est au plus haut niveau depuis septembre 2013. «Ce chiffre est conforme aux attentes des économistes interrogés par Bloomberg qui tablaient en moyenne sur une hausse des prix de 2,3%», précise l’agence tricolore. L'inflation reste stable après avoir néanmoins nettement accéléré le rythme ces derniers mois, en grande partie en raison de la faiblesse de la livre qui renchérit le coût des biens importés. À noter que la devise britannique a perdu plus de 16,5% face au dollar et 11% face à l'euro depuis le référendum du 23 juin, illustrant les doutes des investisseurs sur l'issue du Brexit. L'impact de ce phénomène est désormais clairement visible dans le quotidien des Britanniques puisque les prix des biens alimentaires ont progressé de 1,2% en mars sur un an, après s'être stabilisés le mois précédent dans la foulée d'une longue phase de baisse.

Il faut dire que les supermarchés se livraient depuis des années à une véritable guerre des prix du fait d'une forte concurrence entre enseignes, rappelle l’AFP. Mais les distributeurs doivent désormais composer avec la baisse de la devise et n'ont d'autre choix que de répercuter la hausse des prix des produits importés sur les prix des biens en magasin.

L'agence Bloomberg, citée par l’agence de presse française, explique même que certaines enseignes redoublent d'astuces pour conserver leurs clients : elles évitent de trop toucher aux étiquettes des biens les plus achetés au quotidien, mais augmentent plus discrètement les prix des produits consommés moins fréquemment. C'est particulièrement vrai pour les bougies, les plantes ou encore le fil dentaire, selon des données collectées entre octobre 2016 et mars 2017 par Mysupermarket.com et citées par l'agence. 

Lisez nos e-Papers