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La loi-cadre sur la réforme du système de l’éducation-formation dans le circuit législatif dès début 2018

La loi-cadre sur la réforme du système de l’éducation-formation dans le circuit législatif dès début 2018

La question de la réforme de l'enseignement interpelle les parlementaires. Organisant, hier à Rabat, une journée d’étude sous le thème de «La vision stratégique pour la réforme du système de l’éducation et de la formation, entre les contraintes de la mise en œuvre et les horizons de développement», le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement à la première Chambre a donné la parole aux principaux acteurs de cette nouvelle réforme.

La loi-cadre relative à la réforme du système éducatif sera introduite dans le circuit législatif dès le début de l’année prochaine. C'est ce qu'a assuré le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en charge de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi. Intervenant, hier à Rabat, dans le cadre d'une journée d’étude organisée par le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD) à la première Chambre, le responsable gouvernemental a affirmé que le secrétariat général du gouvernement était en train de finaliser la mouture du nouveau texte qui sera soumis à l’approbation des parlementaires dès les premières semaines de l'année 2018.

Poursuivant son intervention, l’ancien conseiller du Chef de gouvernement a souligné que cette loi constituait un tournant majeur dans l'histoire de la réforme du système éducatif national. «Aujourd’hui, on est passé de la réforme de l'enseignement à une réforme touchant tout le système intégrant l'éducation, la formation et la recherche scientifique», a-t-il précisé. Dans le même sens, M. Samadi a fait savoir que pas moins de 18 départements ministériels sont concernés par la problématique de la réforme du système éducatif national. «On a perdu beaucoup de temps et d’énergie en séparant le département de l'enseignement de ceux de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur», a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de la Culture et de la communication, assurant par intérim les responsabilités de ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Laaraj, a assuré que son département a pris plusieurs mesures prioritaires depuis l'adoption de la vision stratégique pour la réforme du système éducatif national. Ainsi, le département qui était chapeauté par Mohamed Hassad s'était focalisé sur le renforcement de l’équité et de l’égalité des chances en poursuivant la construction des écoles pour atteindre actuellement plus de 10.000 établissements, tout en réduisant le nombre d'élèves par classe dans l'objectif de ne pas dépasser 30 élèves par classe durant la première année de scolarité. Insistant à son tour sur le principe de l’égalité des chances comme l'un des piliers de la nouvelle vision stratégique pour la réforme du système éducatif national 2015-2030, la directrice de l’Instance nationale d’évaluation auprès du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), Rahma Bourqia, a affirmé que plusieurs enfants sont encore exclus du système avant d'atteindre l’âge de 15 ans. La responsable a fait savoir qu’outre l’équité recherchée dans l'enseignement, la nouvelle vision prône également la qualité en tant que pilier. Pour atteindre cet objectif, la représentante du CSEFRS a insisté sur l'importance de la formation du corps enseignant ainsi que sur l'adoption de nouveaux modes de gestion au niveau des différents départements concernés par la réforme. 
 

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