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L'ONU au chevet du plus grand écosystème planétaire

Jusqu'au 9 juin se tient à New York la Conférence des Nations unies de haut niveau pour soutenir la mise en œuvre de l'Objectif 14 de l'agenda du développement durable qui a trait à la conservation et à l'exploitation durable des océans et des mers. «Si vous regardez la diminution des stocks de poisson qui atteignent des seuils critiques, le degré d'acidification des océans, la quantité des déchets plastique qui les pollue, je pense que toute personne sensée ne peut que conclure à la nécessité d'agir de façon urgente», résume le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Peter Thomson, annonçant ainsi des négociations des plus compliquées.

L'ONU au chevet du plus grand  écosystème planétaire
Au total, les écosystèmes océaniques génèrent de 3.000 à 6.000 milliards de dollars d'activité économique chaque année, dont 100 milliards pour la pêche et l'aquaculture, ce qui représente 260 millions d'emplois mondialement.

«La haute mer, l'ensemble de l'espace maritime au-delà de 200 miles des côtes, la moitié de surface de la planète, ne dispose d'aucun outil de gestion internationale pour protéger sa biodiversité». Ce passage contenu dans une tribune rédigée par sept scientifiques renseigne sur l'état préoccupant des océans : réchauffement climatique, pollution, acidification des eaux... Pour inverser cette tendance, les Nations unies organisent jusqu'au 9 juin à New York une conférence pour la mise en œuvre de l'Objectif de développement durable 14 qui a trait à la conservation et l'exploitation durable du plus grand écosystème planétaire.

«Quand vous regardez la diminution des stocks de poisson qui atteignent des seuils critiques ou le degré d'acidification des océans, ou encore la quantité des déchets plastiques qui les pollue, je pense que toute personne sensée ne peut que conclure à la nécessité d'agir de façon urgente», résume le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Peter Thomson. Dans leur tribune, publiée en mars à l'adresse de la conférence de l'ONU, les signataires rappellent que «Le “Grand Bleu”, rappelons-le, produit l'oxygène que nous respirons, absorbe près de 90% de la chaleur, 25% du carbone présent dans l'atmosphère et joue un rôle majeur dans l'alimentation de la population mondiale. Mais tous ces “services” rendus par l'océan et ses écosystèmes sont loin d'être éternels, surtout si nous continuons de le polluer, de trop pêcher, et de rejeter autant de CO2 dans l'atmosphère». Par ailleurs, les poissons sont la source de 17% des protéines animales au niveau mondial, une proportion qui monte à plus de 50% dans un grand nombre de pays les moins développés, soulignent les experts onusiens, précisant que des milliards de personnes sont dépendantes des océans pour se nourrir. Au total, les écosystèmes océaniques génèrent de 3.000 à 6.000 milliards de dollars d'activité économique chaque année, dont 100 milliards pour la pêche et l'aquaculture, ce qui représente 260 millions d'emplois mondialement. Les océans et les ressources halieutiques sont particulièrement importants pour les communautés côtières, qui aujourd'hui représentent 37% de la population mondiale. 

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