La justice espagnole a refusé lundi la liberté provisoire à quatre dirigeants séparatistes poursuivis pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne, dont le président destitué en exil à Bruxelles tente d'éviter d'être extradé en Espagne. La décision de la justice espagnole est tombée à quelques heures du lancement officiel de la campagne pour les élections régionales du 21 décembre en Catalogne, convoquées par Madrid en réponse à la proclamation d'indépendance de cette riche région du nord-est de l'Espagne. Le juge d'instruction de la Cour suprême espagnole a décidé lundi de maintenir en détention provisoire le vice-président catalan destitué, Oriol Junqueras, et trois autres inculpés, et de libérer sous caution six autres anciens «conseillers» (ministres) de l'exécutif catalan. M. Junqueras, l'ancien conseiller de l'Intérieur, Joaquim Forn et les chefs des associations séparatistes ANC, Jordi Sanchez (qui a démissionné depuis), et Omnium Cultural, Jordi Cuixart, resteront en prison en raison du «risque de récidive», selon un communiqué de la cour. Les six autres dirigeants détenus pourront être remis en liberté moyennant le paiement d'une caution de 100.000 euros chacun, a décidé le juge d'instruction.
Maintien en détention de quatre dirigeants séparatistes
Avec Agences
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04 Décembre 2017
À 18:56