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Baisse du chiffre d'affaires au troisième trimestre pour Thales. Le groupe subit notamment les effets d'un recul des commandes de satellites. Une baisse qui ne devra pas remettre en cause ses objectifs, rapporte Reuters. L’équipementier pour l'aérospatiale, la défense et la sécurité fait également état dans un communiqué d'une chute de 40% de ses prises de commandes par rapport au troisième trimestre 2016 qui avait bénéficié de la vente à l'Inde de 36 avions de combat Rafale que Thales équipe en radars, équipements de communication et calculateurs. Thales, présent au Maroc, son hub africain, a vu son chiffre d'affaires reculer de 1,6% en données organiques au troisième trimestre à 3,09 milliards d'euros. Mais avec une croissance de 3,5% sur les neuf premiers mois de l'année, le directeur financier, Pascal Bouchiat, ne s'est montré nullement inquiet pour 2017, reconfirmant l'objectif de croissance annuelle d'environ 5% pour la troisième année d'affilée. Il a dit compter au quatrième trimestre sur une nette hausse dans la plupart des activités de Thales, à l'exception du spatial, pénalisé par des commandes de satellites beaucoup plus faibles en 2017 qu'en 2015 et 2016, notamment dans les télécoms.
«Le mouvement de progression du chiffre d’affaires qu'on a connu sur le spatial depuis près de trois ans va s'arrêter», a déclaré Pascal Bouchiat, disant attendre un basculement de tendance au tournant de l'année, puis un recul en 2018 ou 2019. La prise de contrôle par Airbus du programme d'avions de 110-130 sièges CSeries du canadien Bombardier, annoncée le 17 octobre, n'aura pas d'impact à court terme sur Thales, a-t-il également estimé. «Avoir un Airbus encore plus fort, sachant que c'est notre premier client dans l'avionique, c'est une bonne chose pour Thales», a constaté le directeur financier de Thales qui, pour rappel, n'est pas fournisseur du CSeries. Pour 2017, Thales a réaffirmé viser environ 14 milliards d'euros de prises de commandes et une hausse de 9 à 11% de son bénéfice opérationnel, tout en prévoyant toujours d'atteindre une marge de 9,5 à 10% à l'horizon 2017-2018.
