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Managem déroule bien sa stratégie de développement et en récolte les fruits. Les résultats réalisés au titre du premier semestre de l’année en cours par le groupe industriel à vocation minière qui opère aussi bien au Maroc qu’à l’international en apportent la preuve. Ainsi, Managem a atteint et dépassé pour la première fois le cap de 2,5 milliards de DH de chiffre d’affaires, en accroissement de 26%, a indiqué son top management, mercredi dernier lors de la présentation des résultats semestriels à Casablanca. Une performance qu’il attribue notamment aux effets conjugués de la hausse de la production d’argent (+16%), de zinc (+9%) et de cuivre (+3%) ainsi qu’à l’appréciation des cours des métaux, ce qui réduit l’impact négatif de la baisse de la production de l’or à Bakoudou au Gabon. D’ailleurs, les résultats du groupe à fin juin 2017 se caractérisent, relève Naoual Zine, directrice exécutive Finances & Stratégie, par une contribution à cette hausse du chiffre d’affaires de l’ensemble des métaux.
Ce qui a tiré vers le haut l’indicateur de l’Excédent brut d’exploitation qui a réalisé un bond de 41% et a permis amélioration de +4 points de la marge opérationnelle à 35%. De même, le Résultat d’exploitation s’établit à 884 millions de DH, évoluant de plus de 100%, ce qui «reflète l’amélioration des performances opérationnelles ainsi que l’impact positif de la plus-value de cession des parts de la société Lamikal au profit de Wanbao Mining (groupe chinois), en République démocratique du Congo». À noter que cette opération a porté sur la cession de 61,2% des titres et a généré un flux de cash d’un milliard de DH. Ce bon comportement de l’activité du groupe s’est traduit par une amélioration spectaculaire de sa profitabilité. Le Résultat net part du groupe est, en effet, passé de 51,6 millions de DH à fin juin 2016 à 621 millions un an plus tard, du fait d’une évolution positive du Résultat d’Exploitation. Autre fait marquant pour le groupe au premier semestre 2017 l’amélioration de la structure financière, avec une baisse de l’endettement consolidé du groupe de 32%.
Son ratio d’endettement ressort, de ce fait, à 61%. Ces résultats sont dus à la «réalisation d’avancées significatives dans la concrétisation de la stratégie de développement axée sur la prospection et la mise en valeur de projets à fort potentiel», note Imad Toumi, président-directeur général du groupe. Ce qu’il illustre, entre autres, par «l’atteinte du régime de croisière» de la mine de cuivre de Ouansimi permettant l’augmentation de 23% de la production de cuivre de Akka ; la «mise en évidence» de 600.000 de tonnes métal de ressources minières de cuivre au niveau du projet Tizert dans l’Anti-Atlas ; la conclusion le 27 mars 2017 de l’accord de partenariat avec Wanbao Mining sur la société Lamikal en République démocratique du Congo. Il évoque également la découverte de nouvelles réserves d’argent et le lancement des travaux de certification des ressources et d’étude de faisabilité du projet d’or de TRI-K en Guinée. Le démarrage des travaux de construction de ce dernier maintenu au premier semestre 2018, souligne-t-il.
