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Le port de Laâyoune est promis à une grande transformation. L’Agence nationale des ports (ANP) doit commanditer le 5 décembre, pour 3 millions de dirhams, une étude sur les perspectives de développement de cette infrastructure. «Compte tenu du rôle joué par le port de Laâyoune au service de l’économie de la région et afin d’inscrire l’évolution de cette infrastructure et de son hinterland dans les recommandations du Plan directeur portuaire national et en adéquation avec la dynamique de la ville et de la région, l’ANP souhaite étudier les perspectives de développement du port vers des activités mieux adaptées et plus rentables», explique le régulateur portuaire.
L’étude en projet devra comprendre une analyse et une évaluation de l’impact actuel de l’exploitation du port sur les opérateurs économiques et la collectivité de manière générale en termes de coût et de compétitivité avec l’identification des nouvelles opportunités de business et des nouvelles vocations pour le site portuaire. Le rendu devra aussi renfermer la traduction des opportunités identifiées en un concept faisable en matière d’aménagement maritime et terrestre et de développement. Le tout assorti de la définition des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre du plan d’aménagement du port. L’étude sera menée en quatre phases : un état des lieux et analyse des potentialités de développement du port, une étude des scénarios de développement, une analyse économique et la définition des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre du plan de développement du port. «Le consultant devra prendre en compte les renseignements qu’il aura à recueillir des différents organismes et départements concernés par les trafics spécialisés. Une attention particulière sera accordée au développement des trafics portuaires induits par la construction d’un nouveau port phosphatier au sud du Wharf actuel par le groupe OCP», détaille le régulateur portuaire. Ces prévisions doivent être justifiées en se basant sur l’analyse des indicateurs macro-économiques les plus significatifs. Elles seront données par type de marchandises jusqu’à l’horizon 2030.
