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Opel innocentée en France

Les investigations et les tests sur les véhicules de la marque Opel que le groupe français PSA est en train d'acheter à l'américain General Motors (GM) «n'ont pas mis en évidence de faits constitutifs d'une infraction de tromperie», selon le ministère français de l'Économie. Opel est donc pour l'instant la seule marque visée par l'enquête de la Répression des fraudes, déclenchée après le scandale Volkswagen en 2015, à en sortir sans être inquiétée.

Opel innocentée en France
Les investigations sur Opel «s'inscrivent dans le cadre d'une enquête plus large sur les pratiques relatives aux émissions d'oxydes d'azote.

Opel est devenue, le 20 mars, la première marque automobile commercialisée en France à être exonérée du soupçon de tromperie sur les émissions de ses véhicules diesel, dans le cadre de l'enquête déclenchée à la suite du scandale Volkswagen. Selon l’AFP, des investigations et des tests sur les véhicules de la marque, que le groupe français PSA est en train d'acheter à l'américain General Motors, «n'ont pas mis en évidence de faits constitutifs d'une infraction de tromperie», a précisé le ministère de l'Économie dans un communiqué, cité par l’agence de presse française. Opel est pour l'instant la seule marque visée par l'enquête de la Répression des fraudes (DGCCRF), déclenchée après le scandale Volkswagen en 2015, à en sortir sans être inquiétée.
Les dossiers Fiat-Chrysler, PSA (marques Peugeot, Citroën et DS), Volkswagen et Renault ont été transmis au parquet.

Selon l’AFP, ces deux derniers groupes sont désormais visés par des informations judiciaires pour «tromperie». Les investigations sur Opel «s'inscrivent dans le cadre d'une enquête plus large sur les pratiques relatives aux émissions d'oxydes d'azote (NOx) d'une douzaine de constructeurs commercialisant des véhicules diesel en France», a rappelé Bercy en soulignant que «des investigations relatives aux autres constructeurs sont toujours en cours». Le 18 septembre 2015, le groupe Volkswagen avait été mis en cause par les autorités américaines pour avoir installé depuis 2009 sur ses véhicules diesel un logiciel destiné à frauder les tests d'homologation sur les émissions de NOx nocives. Le scandale avait pris une dimension mondiale quand le géant automobile allemand avait reconnu avoir ainsi équipé 11 millions de véhicules dont 8,5 millions en Europe, et la DGCCRF s'était saisie de l'affaire en France.
Ses enquêtes ont été alimentées en partie par les conclusions d'une commission d'experts indépendants mise en place par le gouvernement français dans la foulée de l'éclatement du scandale. Les travaux de la commission, chargée d'effectuer des tests sur plus de 80 véhicules vendus en France, avaient révélé en juillet 2016 d'importants dépassements des seuils de pollution chez certains constructeurs. Ces experts avaient aussi indiqué ne pas pouvoir exclure que d'autres groupes automobiles que Volkswagen aient recours à des logiciels «tricheurs», malgré leurs dénégations. Toujours selon l’AFP, Opel qui détient actuellement environ 4% du marché français des voitures particulières neuves va bientôt quitter le giron de GM dans lequel elle se trouvait avec sa marque sœur britannique Vauxhall depuis les années 1920, pour rejoindre le groupe PSA. 

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