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Ce Plan de développement, auquel le Conseil de la région contribue à hauteur de 4,555 milliards de DH, se veut un document de référence pour la programmation des projets à concrétiser au niveau de l'Oriental en vue d’atteindre les objectifs du développement durable et de booster l’attractivité de cette région du Royaume.
Il définit aussi les priorités de la région, plus particulièrement en ce qui concerne la création d’emplois, le renforcement du développement à la faveur d’une vision économique claire, l’amélioration du niveau de vie en milieu rural et la modernisation des services de base.
Le Plan de développement régional, dont les grandes lignes ont été exposées lors de cette session extraordinaire du Conseil, comporte plusieurs axes stratégiques visant, entre autres objectifs, l’appui et l’encouragement des acteurs économiques, la mise en place d’un cadre d’investissement et de financement qui serait attrayant pour les investisseurs, la conception d’une campagne de promotion de la région, et l’accélération du rythme de développement économique de la région.
Dans son volet social, le Plan prévoit le lancement de plusieurs projets pour l’amélioration des services de santé, la généralisation de l’enseignement et du raccordement aux réseaux d’électricité et d’eau potable, la construction de centres sociaux pour les personnes à besoins spécifiques, aux enfants délaissés et aux femmes enceintes et autres catégories sociales vivant dans des conditions précaires.
Valorisation des zones écologiques
En outre, le plan ambitionne la protection et le renforcement des ressources hydriques, le traitement des eaux usées et le recyclage des déchets solides, la protection contre les inondations et la désertification, la bonne gestion des écosystèmes forestiers et la valorisation des zones écologiques.
Le Plan accorde, par ailleurs, une attention particulière à la répartition équitable des projets programmés sur l’ensemble des provinces et préfectures de la région de l’Oriental en focalisant sur les secteurs de grande importance, tels que le transport, la logistique, l’immigration et la coopération internationale, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle en plus de la gouvernance régionale.
