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Plusieurs condamnations du possible transfert de l'ambassade américaine à Al Qods

Un haut conseiller du Président palestinien Mahmoud Abbas, Nabil Chaath, a prévenu mardi Donald Trump que toute reconnaissance par les États-Unis d'Al Qods comme capitale d'Israël signifierait la fin de l'effort mené par l'administration américaine pour relancer l'entreprise de paix. L'Union européenne, la Turquie, la Ligue arabe et la France ont également condamné cette possible reconnaissance.

Plusieurs condamnations du possible transfert  de l'ambassade américaine à Al Qods
L'Union européenne a mis en garde contre les «graves répercussions» d'une telle éventuelle reconnaissance par le Président américain, Donald Trump, d'Al Qods comme capitale d'Israël. Ph. DR

«Nous n'accepterons plus la médiation de l'Amérique, nous n'accepterons plus la médiation de M. Trump. Ce sera la fin du rôle joué par les Américains dans ce processus», a dit un haut conseiller du Président palestinien Mahmoud Abbas, Nabil Chaath. La décision est attendue de la part du Président américain sur un transfert de l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Al Qods et une possible reconnaissance de celle ville comme capitale d'Israël. M. Chaath a renouvelé la mise en garde contre la réaction de la rue palestinienne et arabe. «Je ne sais pas si cela provoquera des violences, mais il y aura sans nul doute des manifestations populaires partout. J'espère qu'il n'y aura pas de violences», a-t-il dit. Mais «des violences pourraient éclater dans le monde arabe, qu'on ne pourrait pas contrôler». De son côté, l'Union européenne a mis en garde contre les «graves répercussions» d'une telle éventuelle reconnaissance par le Président américain, Donald Trump. «Cela pourrait avoir de graves répercussions sur l'opinion publique dans des parties entières du monde», ont prévenu les services de la haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, dans un communiqué. Le Président français, Emmanuel Macron, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue américain, a rappelé que «la question du statut d'Al Qods devra être réglée dans le cadre des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, visant en particulier l'établissement de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité avec Jérusalem pour capitale». Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, a lui aussi averti que le statut d'Al Qods était «une ligne rouge» pour les musulmans, évoquant une possible rupture diplomatique avec Israël si Washington devait reconnaître la ville sainte comme capitale. «Monsieur Trump, Al Qods  est une ligne rouge pour les musulmans», a lancé M. Erdogan à l'adresse de son homologue américain. Le chef de la Ligue arabe juge «dangereuse» une possible décision américaine sur Al Qods. La Maison-Blanche a annoncé que la décision très attendue de M. Trump à ce sujet a été reportée alors qu'elle devait intervenir lundi dernier.

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