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Plusieurs ministres et hauts responsables démis de leurs fonctions pour mauvaise gestion

Les dysfonctionnements ayant marqué la gestion du programme «Al Hoceïma : Manarat Al Moutawassit» ont été à l’origine du limogeage de plusieurs hauts responsables, dont trois ministres en fonction. En effet, suite à un rapport de l’Inspection générale de l’Administration territoriale et de l’Inspection générale des Finances dont les conclusions ont été confirmées par un rapport de la Cour des comptes, S.M. le Roi Mohammed VI a décidé de mettre fin aux fonctions de plusieurs responsables.

Plusieurs ministres et hauts responsables démis de leurs fonctions  pour mauvaise gestion
24 octobre 2017 : Le Premier président de la Cour a présenté devant Sa Majesté le Roi un rapport comportant les résultats et conclusions de la Cour sur le programme « Al Hoceima : Manarat Al Moutawassit».

La reddition des comptes a été l’un des principes constitutionnels les plus en vue durant l’année 2017. En effet, suite à un rapport présenté devant le Souverain par le président de la Cour des comptes et qui complétait un autre document établi par l’Inspection générale de l’Administration territoriale et par l’Inspection générale des Finances, comportant les résultats et conclusions du programme 
«Al Hoceïma : Manarat Al Moutawassit», S.M. le Roi Mohammed VI a décidé de mettre fin aux fonctions de plusieurs responsables ministériels en leur qualité de membres de l'ancien gouvernement.
Assumant de nouvelles fonctions gouvernementales au sein de l’actuel gouvernement, trois ministres ainsi qu’un secrétaire d’État ont été donc contraints de quitter leurs fonctions. Sur la liste des ministres limogés figurait le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Hassad, en sa qualité de ministre de l’Intérieur dans le gouvernement précédent. Un autre membre de son parti politique (Mouvement populaire), Larbi Bencheikh, qui occupait le poste de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de la Formation professionnelle a été également limogé en sa qualité d’ancien directeur général de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail.
La liste des ministres démis de leurs fonctions comptait également deux ministres du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Le secrétaire général du parti, Mohamed Nabil Benabdellah, qui occupait le poste de ministre de l’Habitat et de la politique de la ville sous le gouvernement précédent a été démis de ses fonctions de ministre de l'Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville. Son collègue dans le gouvernement et dans le parti, El Hossein El Ouardi, ministre de la Santé, a été également limogé en sa qualité de ministre de la Santé dans le gouvernement précédent.
Toujours dans le cadre de l’application du principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes et pour ce qui est des autres responsables dans le gouvernement précédent également concernés par ces dysfonctionnements, le Souverain a décidé de leur notifier Sa non-satisfaction, pour n’avoir pas été à la hauteur de la confiance placée en eux par le Souverain et pour n’avoir pas assumé leurs responsabilités, affirmant qu’aucune fonction officielle ne leur sera confiée à l’avenir. Dans ce sens, l’ancien ministre de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle, Rachid Belmokhtar Benabdellah, l’ancien ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, l’ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Lahcen Sekkouri, l’ancien ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, et l’ancienne secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, chargée de l’Environnement, Hakima El Haïti, ont été concernés par cette décision. Les dysfonctionnements dans la gestion du programme «Al Hoceïma : Manarat Al Moutawassit», et qui avaient conduit à une grande vague de manifestation au niveau de la ville d’Al Hoceïma, ont été également à l’origine de la révocation du directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Ali Fassi Fihri.

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