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Plusieurs pays africains et arabes apportent leur soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara

Plusieurs pays africains et arabes ont apporté leur soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara. Devant la quatrième commission de l’ONU, les représentants de ces pays ont défendu l’approche prônée par le Maroc pour mettre fin à ce conflit entretenu artificiellement et salué les efforts du Royaume visant la promotion de la paix et de la stabilité dans la région.

Plusieurs pays africains et arabes apportent leur soutien au plan d’autonomie  proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara

La République de Guinée équatoriale a salué, lundi au siège des Nations unies, les efforts entrepris par le Royaume du Maroc en vue de trouver une solution politique au conflit artificiel autour du Sahara marocain, appelant les parties à continuer à œuvrer conformément aux résolutions de l'ONU pour parvenir à une solution politique négociée et mutuellement acceptable. «Je saisis cette occasion pour féliciter et soutenir les efforts entrepris par le Secrétaire général de l'ONU pour parvenir à une solution mutuellement acceptable, de même que nous félicitons et soutenons les efforts du Royaume du Maroc dans ce cadre, visant à promouvoir un climat favorable au développement de la région», a souligné le représentant de la Guinée équatoriale auprès des Nations unies devant la quatrième commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

Toujours devant la quatrième Commission de l'Assemblée générale de l’ONU, la Gambie a réitéré son plein soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, qui «prend en compte les aspirations de la population du Sahara». «La Gambie salue et soutient pleinement l’initiative marocaine d’autonomie (…) qui constitue une feuille de route réaliste, crédible et consciente du temps pour résoudre ce différend», a déclaré, lors du débat général de la Commission, la représentante de la Gambie à cette instance. L’initiative marocaine, a-t-elle relevé, «est en droite ligne avec le principe d’autodétermination en ce sens qu’elle prend en compte les aspirations de la population du Sahara marocain», soulignant que l’autonomie est une «solution de compromis fiable qui a le potentiel de garantir la sécurité et la stabilité au Maghreb».

De son côté, l’ambassadeur, représentant permanent de la République démocratique du Congo aux Nations unies, Ignace Gata Mavita, a réitéré, lundi au siège de l’ONU, le soutien de son pays au plan d’autonomie qui constitue le seul cadre pour une solution de compromis au différend artificiel autour du Sahara marocain. La République démocratique du Congo estime nécessaire de «soutenir, à l’instar du Conseil de sécurité qui l’a jugée sérieuse et crédible, l’initiative du Royaume du Maroc en faveur d’une autonomie comme étant la base du processus politique en cours et le seul cadre pour une solution de compromis à ce conflit», a déclaré M. Mavita devant la quatrième Commission de l’ONU. Même son de cloche chez le représentant permanent de la Côte d’Ivoire à l’ONU. «Ma délégation salue l’application du Royaume du Maroc à rechercher une solution définitive à la question du Sahara marocain, à travers sa proposition visant à accorder une large autonomie à la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale du Maroc», a déclaré Bernard Tanoh-Boutchoue. La Côte d’Ivoire, a-t-il souligné, considère que l’initiative marocaine «témoigne des efforts qualifiés de sérieux et de crédibles par le Conseil de sécurité, en vue d’un règlement politique du différend et trouvant sa source dans la légalité internationale sur la base d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies». Pour sa part, le Burundi a appelé, lundi devant la quatrième Commission, les parties concernées à privilégier une solution politique basée sur le réalisme et l’esprit de compromis pour résoudre le conflit du Sahara et contribuer ainsi à la stabilité et à la sécurité dans le Sahel.

Du côté des pays arabes, le soutien au plan d’autonomie du Royaume a été sans équivoque. Le Royaume hachémite de Jordanie a appelé, lundi à l'ONU, à se pencher «avec sérieux» sur l’initiative marocaine d’autonomie, présentée au Conseil de sécurité des Nations unies. Intervenant devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, le représentant de la Jordanie a salué «les efforts et les réformes entrepris par le Royaume du Maroc pour le développement du Sahara, ainsi que les récentes mesures visant la promotion de la participation politique de la population sahraouie, notamment aux élections législatives et nationales». De son côté, Oman a exprimé son soutien à une solution politique du conflit du Sahara qui préserve la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son territoire. «Nous soutenons les efforts du Secrétaire général des Nations unies et de son Envoyé personnel visant à parvenir à une solution politique pour mettre fin à la question du Sahara sur la base de la légitimité internationale», a indiqué le représentant du Sultanat d’Oman devant la quatrième Commission de l’ONU, Khalid Saeed Mohamed Al Shuaïbi.

Le Royaume de Bahreïn a réaffirmé, lundi à New York, la nécessité «d'appuyer les négociations pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable et définitive à la question du Sahara marocain, dans le cadre de la souveraineté nationale du Maroc». Cette solution devrait être fondée sur «les résolutions du Conseil de sécurité qui ont souligné le sérieux de l'initiative marocaine d'autonomie», a déclaré le représentant du Bahreïn, Mazen Aqeel Sewar, dans son intervention devant la quatrième Commission des Nations unies. L'Arabie saoudite a réitéré, de son côté, son soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour résoudre le conflit du Sahara, renouvelant, à cette occasion, son appui aux intérêts suprêmes et à la souveraineté du Royaume. La représentante de l’Arabie saoudite, Manal Radouan, a rappelé la Déclaration de Riyad, adoptée lors du Sommet Maroc-CCG (Conseil de coopération du Golfe), tenu en avril 2016, «qui a renouvelé la position de principe des pays du CCG soutenant la position du Royaume du Maroc, et appuyant l’initiative marocaine qui offre un statut d’autonomie au Sahara». Il s’agit, a souligné la diplomate, d’une «initiative constructive visant à parvenir à une solution mutuellement acceptable» au conflit artificiel autour du Sahara marocain. Le représentant permanent adjoint du Qatar à l’ONU a saisi lui aussi l’occasion de la quatrième commission pour réaffirmer son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie comme base de solution à la question du Sahara. «Le Qatar a toujours prôné le règlement des différends à travers le dialogue et la coopération constructive entre les parties et avec les Nations unies, et nous estimons qu’il s’agit là de la voie idéale pour trouver une solution politique définitive et consensuelle à la question du Sahara», a déclaré Abderahmane Yacoub Al Hamadi. Enfin, les Comores ont réaffirmé aussi leur «soutien sans réserve» à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara. «Nous tenons à réaffirmer notre soutien sans réserve à l’initiative du Royaume du Maroc pour l’autonomie, l’organisation d’élections locales démocratiques réussies, ainsi que le développement économique et social pour un mieux-être des populations du Sahara», a déclaré lors du débat général de la Commission, Kadim Oussein, le représentant des Comores à cette instance. 

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