Connexion
La quatrième Conférence de Rabat pour le Développement durable, le 21 mars 2017, s’est penchée sur «La mobilité durable en Afrique, enjeux et évolutions».
Il en est ressorti qu'en Afrique 75% des infrastructures restent à créer, ce qui offre beaucoup d'opportunités économiques à saisir notamment pour le développement des infrastructures de transport. Anouar Benazzouz, directeur général de la Société nationale Autoroutes du Maroc (ADM), a présenté les projets innovants mis au point pour une modernisation des infrastructures dans le cadre d’une mobilité durable. Un communiqué d'ADM indique que dans le but d'arriver à un bilan énergétique neutre, ADM à l'instar des exploitants d'autoroute dans le monde a mis en place tout un plan de production d’énergie renouvelable pour répondre à ses besoins en énergie en ce sens qu'elle s'achemine progressivement vers la production de ce qu'elle consomme.
«Pour faciliter et rendre possible l'utilisation des voitures électriques, les axes autoroutiers seraient dotés dans le futur de chargeur pour voiture électrique», poursuit ADM qui dit avoir investi dans l'innovation pour rendre la mobilité durable accessible à tous pour lutter dès à présent contre la pollution et le réchauffement climatique.
Pour réduire l’empreinte carbone, le compactage à sec, méthode qui
favorise la réutilisation des matériaux résultants des déblais, a permis d’économiser 4 milliards de litres d’eau,
3 millions d’arbres ont été plantés et 800.000 autres sont en train de l'être.
