Les prix des logements à Londres ont reculé de 0,6% sur un an en septembre. Il s’agit de la 1re baisse enregistrée depuis 2009 et du dernier signe en date du ralentissement du marché immobilier britannique depuis le vote de fin juin 2016 en faveur d’une sortie de l’Union européenne. La capitale britannique, qui a attiré pendant des années des investisseurs immobiliers du monde entier, a été pour la 1re fois depuis 2005 la partie du pays qui a connu la plus mauvaise performance en termes de prix immobiliers.
Selon le spécialiste en crédits immobiliers Nationwide, qui a publié ces chiffres, les prix des logements en Grande-Bretagne ont enregistré ce mois-ci leur plus faible hausse en plus de quatre ans. Ils ont ainsi augmenté de 2% sur un an en septembre, soit un plus bas depuis juin 2013, contre une progression de 2,1% en août, rapporte l’agence de presse Reuters. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé en moyenne un ralentissement encore plus prononcé, à 1,9%. Selon Nationwide, la pression sur les revenus des ménages, induite par une poussée de l’inflation et la faiblesse de la croissance des salaires, annule les effets positifs des taux d’intérêt ultra-bas. Juste avant la tenue du référendum sur le Brexit, les prix immobiliers du pays augmentaient à un rythme annuel de plus de 5%.