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Près de 28 milliards de DH mobilisés par des partenaires internationaux

Depuis son lancement en 2008 jusqu’à 2016, le Plan Maroc vert a bénéficié auprès des bailleurs de fonds internationaux d’environ 28 milliards de DH. La Banque mondiale en est le principal financeur avec plus de 5,29 milliards de DH, soit près de 19% des financements totaux étrangers.

Près de 28 milliards de DH mobilisés par des partenaires internationaux
La Banque africaine de développement est le deuxième bailleur de fonds avec près de 3,67 milliards de DH.

Les bailleurs de fonds internationaux sont de vrais partenaires pour le Plan Maroc vert. Depuis son lancement en 2008 jusqu’à 2016, cette stratégie de développement agricole a bénéficié de près de 28 milliards de DH auprès des bailleurs de fonds internationaux (multilatéraux et bilatéraux).

Selon un document officiel d’un partenaire international au Plan Maroc vert, dont «Le Matin» détient copie, la Banque mondiale en est le principal financeur avec plus de 5,29 milliards de DH, soit près de 19% des financements totaux étrangers. Suit la Banque africaine de développement (BAD) qui a accordé près de 3,67 milliards de DH (13%), devant les bailleurs de fonds bilatéraux : le Qatar (2,87 milliards, soit 10,25% du total), les États-Unis (2,8 milliards ou 10%) et l’Arabie saoudite (1,98 milliard ou 7%).

La liste des principaux bailleurs de fonds englobe également l’Union européenne (1,6 milliard ou 5,7%), l’Agence japonaise de coopération internationale – JICA (1,46 milliard, soit 5,2%), le Fonds arabe de développement économique et social – Fades (1,45 milliard, 5%), le Fonds international de développement agricole – FIDA (1,34 milliard, 4,8%) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement – BERD (1,3 milliard ou 4,7%). Notons que pour la BERD, le soutien concerne un prêt de 120 millions d’euros approuvé il y a un mois pour le projet de sauvegarde de la plaine de Saïss, comme nous l’annoncions en exclusivité en novembre 2016 (www.lematin.ma). En outre, le Fonds koweïtien a mobilisé jusqu’ici 1,075 milliard de DH pour le Plan Maroc vert, représentant une part de 3,9% dans les apports des bailleurs de fonds.
Et ce n’est pas tout.

L'Agence française de développement (y compris le Fonds français pour l'environnement mondial - FFEM) y a contribué pour 1,01 milliard de DH (soit 3,6%). S’y ajoute la Banque islamique de développement qui s’est engagée sur 672 millions de DH (2,4%). Sur la liste figure aussi la Banque européenne d'investissement (1,7%), la Coopération belge (1,5%), la Banque allemande KfW (1,2%) et le Fonds pour l'environnement mondial (0,6%).
Ainsi, la confiance des bailleurs de fonds internationaux est indéniable dans le Plan Maroc vert, une stratégie articulée autour d’une approche globale qui couvre l’ensemble des filières et reposant sur deux piliers majeurs : l’agriculture moderne et l’agriculture solidaire. Au Maroc, l'agriculture constitue un secteur important pour le développement économique et social.
Réunissant près de 1,5 million d'agriculteurs, le secteur contribue au PIB national à hauteur de 15% et génère près de 40% de l'emploi. Depuis 2009, le PIB agricole (PIBA) se maintient au-dessus du seuil de 100 milliards de dirhams par an, contre une moyenne de 75 milliards avant 2008. Ces bons résultats s'expliquent principalement par une forte mobilisation des acteurs du secteur et des différents partenaires autour du plan Maroc vert. 

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