Les orientations de l’étude sur le repositionnement stratégique de la Sonarges n’ont pas convaincu le ministre de la Jeunesse et des sports. Jeudi, Rachid Talbi Alami, en sa qualité de président du conseil de surveillance de l’entreprise, a recommandé une étude complémentaire pour s’assurer de la viabilité des mesures à entreprendre pour assurer la pérennité de la Sonarges. Cette étude, d’après une source proche du dossier, devra se pencher sur trois scénarii.
Dans le premier, l’étude devra examiner la viabilité économique de la Sonarges dans le cas où elle gérerait uniquement ses trois stades (ceux de Marrakech, Agadir et Tanger). Dans le second scénario, elle étudiera le cas où elle prendrait en charge tous les grands stades du Maroc. Dans troisième et dernier scénario, la Sonarges gérerait l’ensemble des stades du Royaume. L’objectif est de savoir lequel des scénarii précités est viable économiquement pour l’entreprise qui vit actuellement des subventions étatiques. Pour Talbi Alami, la résolution de la crise ne doit pas se limiter à éponger la dette, mais nécessite de trouver une solution définitive en adoptant un modèle économique viable. Au cas où aucun modèle ne s’avère viable, la dissolution de l’entreprise pourrait être annoncée.
Fouzi Lekjaa, qui a assisté au conseil de surveillance en sa qualité de président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a exprimé son mécontentement quant à la multitude d’interlocuteurs chaque fois que la sélection nationale veut disputer un match. À Casablanca, la FRMF doit s’adresser à Casa Events, à Rabat au ministère de la Jeunesse et des sports et à Marrakech, Agadir ou Tanger à la Sonarges. Il a appelé de ce fait à mutualiser les efforts et à désigner un seul interlocuteur. Il est à signaler qu’il a été décidé lors du conseil de surveillance l’augmentation du capital de la Sonarges.