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La reconnaissance de deux parcours exceptionnels : Mohamed Khouyi et Daoud Aoulad-Syad

Le Festival du film transsaharien de Zagora donne, aujourd’hui, le coup d’envoi de sa quatorzième édition avec deux vibrants hommages qui vont consacrer la carrière de deux têtes d’affiche du cinéma marocain. Il s’agit du talentueux acteur Mohamed Khouyi et du réalisateur, scénariste, producteur, photographe et universitaire Daoud Aoulad-Syad.

Le premier, ayant brillé dans plusieurs rôles de cinéma, de théâtre et de télévision, a déjà été distingué dans différents événements cinématographiques de haut niveau, notamment le Festival international du film de Marrakech en 2013, entre autres distinctions, par des Prix de premier rôle masculin. Aujourd’hui, c’est le Festival transsaharien du film et toute la population de Zagora qui l’accueillent à bras ouverts pour célébrer ce visage cinématographique qui a conquis les cœurs du public et fait honneur au cinéma marocain. «C’est toujours un plaisir et un plus pour moi de recevoir un hommage dans un événement cinématographique. Surtout venant d'un festival que j’estime énormément et pour lequel je souhaite une longue vie. Il faut dire qu’un hommage représente pour tout artiste un moment de reconnaissance pour tout ce qu’il a entrepris dans son domaine et pour tous les travaux qu’il a présentés. C’est, aussi, un encouragement et une motivation pour aller de l’avant et donner le meilleur de soi-même. Cette culture de reconnaissance de l’autre montre l’intérêt que porte ce genre d’événements cinématographiques à nos artistes. Ce qui est très important pour ces derniers, qui voient leurs efforts consacrés et célébrés. C’est une très bonne chose qui nous stimule et nous fait honneur», renchérit l’acteur Mohamed Khouyi. Cet artiste, très apprécié du public et des critiques pour son talent aux multiples facettes et son humilité, est aussi reconnu pour son sens de la discipline, son engagement et son honnêteté professionnelle. Ce qui lui a valu d’être sollicité par de nombreux réalisateurs marocains.

Le deuxième consacré, et non des moindres, n’est autre que l’ingénieux cinéaste marocain Daoud Aoulad-Syad, dont le parcours en dit long sur ses exploits dans le domaine du septième art. En tant que fervent photographe, Aoulad-Syad a souvent souligné les effets de réciprocité entre sa production cinématographique et ses photographies. Au cinéma comme en photographie, Daoud témoigne toujours de son attachement à la culture populaire, aux arts forains et à la mémoire collective. Cet homme aux multiples talents montera, également, aujourd’hui sur scène pour recevoir un hommage du Festival. «Je pense que l’hommage est très important dans le parcours d’un artiste. Il reflète le respect et la considération des autres pour tout ce qu’il entreprend. C’est, aussi, un respect pour la profession et une responsabilité pour l'artiste distingué. Mais il faut dire que cet hommage a pour moi une saveur particulière, parce que trois de mes films sont faits dans cette région. Un quatrième que je prépare sera aussi réalisé à Zagora», déclare le cinéaste Daoud Aoulad-Syad. Rappelons que cette quatorzième édition du Festival international du film transsaharien (FIFT), se poursuivant jusqu’au 4 décembre, sous l’intitulé «Le Cinéma… l’Eau… et la Vie», se distingue par la présence du réalisateur néerlandais Koert Davidse, en tant que président du jury de la compétition officielle des longs métrages. Ce célèbre cinéaste est accompagné par Fabrizio Colombo, directeur artistique du Festival international de cinéma de Zanzibar en Italie, de la productrice marocaine Rachida Saadi, de Mohammed Al Kindi, président du Festival international cinématographique de Muscat et président du conseil administratif de l'Association de cinéma de Oman, du réalisateur et acteur marocain Driss Roukh, de l’acteur marocain Yassine Ahajjam et de la poétesse et chercheuse en littérature Aicha Ammour. Cette belle sélection de noms très connus dans le secteur va départager des films venant de multiples pays et continents, notamment l’Inde, le Kazakhstan, la Hongrie, l’Irak, le Liban, l’Égypte, le Burkina Faso, le Mali, la Tunisie, l’Iran, les Émirats arabes unis et le Sénégal. Quant au Prix de la Fédération africaine de la critique cinématographique, son jury est composé d’Ayetan Kodjo Ognandou du Togo, en tant que président, accompagné de Mbengue Mouhamadou Abdou Rahmane du Sénégal et Yeo M’Bah Aboubacar de la Côte d’Ivoire.                                 

 

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