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Renault affiche de grandes ambitions. À l’horizon 2022, le groupe automobile français voudrait atteindre 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Outre les 70 milliards d'euros d'activité (à changes constants) à échéance de cinq ans, le nouveau plan stratégique de Renault qui doit être présenté en détail en octobre ambitionne de parvenir à une marge opérationnelle de 7% tout en affichant un flux de trésorerie disponible «positif chaque année». Dans l'immédiat, le constructeur aborde «l’année en cours avec confiance et prévoit d'accroître son chiffre d'affaires au-delà de l'impact d'Avtovaz», rapporte l’Agence France presse (AFP). Pour rappel, Avtovaz, constructeur russe en difficulté et renfloué en 2016 par Renault, sera consolidé pour la première fois dans les comptes 2017. Un retour aux bénéfices est attendu en 2018 par Carlos Ghosn, PDG du groupe, à la faveur d'un plan de redressement.
Renault est conforté dans ses attentes par ses résultats financiers de 2016. Il vient en effet de publier un bénéfice net en hausse de 19,7% à 3,54 milliards d'euros, sur des ventes de 51,2 milliards (+13,1% par rapport à 2015). «Renault a ainsi ravi de peu à PSA la place de première entreprise française du secteur en volume», souligne l’AFP. Ces résultats traduisent aussi une hausse des ventes aux partenaires : Renault fabrique notamment des utilitaires Fiat, Opel et Mercedes dans ses usines. Ils sont également le résultat de l'accroissement de la rentabilité opérationnelle : 6,4% du chiffre d'affaires contre 5,2% en 2015. Cette forte progression est due en particulier aux immatriculations de véhicules du groupe (marques Renault, Dacia et Renault Samsung Motors) qui ont bondi de 13,3% par rapport à 2015 et atteint 3,18 millions d'unités grâce à l'Europe et l'Inde, entre autres.
