Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

Rencontre autour de l’intégration des étudiants africains dans l’université marocaine

La question de l’intégration des étudiants africains dans l’université marocaine était au centre des débats lors d’une rencontre organisée par la Faculté Semlalia de Marrakech.

Rencontre autour de l’intégration des étudiants africains dans l’université marocaine
Les étudiants ont soulevé quelques problèmes liés à l’accès au logement dans les cités universitaires, comme ils ont formé le souhait de bénéficier d’une Carte de séjour pluriannuelle au lieu d’un an renouvelable.

La Faculté des sciences Semlalia relevant de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM) a organisé, le 10 février dernier, une rencontre sous le slogan «Pour une meilleure intégration des étudiants africains dans l’université marocaine». Aux yeux de ses initiateurs, cette rencontre s’intègre dans la dynamique africaine du Maroc et se veut une occasion propice pour fêter ensemble l’événement majeur qu’est le retour du Maroc à l’Union africaine. «Vous êtes les ambassadeurs de vos pays au Maroc et aussi les dignes ambassadeurs du Royaume dans vos États respectifs», a souligné le doyen de la Faculté des sciences Semlalia, Hassan Hbid, en s’adressant au contingent d’étudiants africains de l’UCAM.

«La présence d’un grand nombre d’étudiants africains dans les universités et les grandes écoles marocaines est l’illustration parfaite de l’attachement profond du Royaume à ses racines africaines et de la place du Maroc en tant que pays à l’avant-garde de la coopération Sud-Sud avec les pays frères et amis du continent», a-t-il dit. Le Royaume est fermement disposé à faire bénéficier ses partenaires africains de son expérience, de son expertise et de son savoir-faire dans tous les domaines, a-t-il ajouté, faisant part de la détermination des universités nationales à contribuer à cette dynamique en prenant en charge la formation des cadres africains de demain.

Le doyen a ensuite passé en revue une panoplie de mesures prises par l’UCAM et destinées à assurer une meilleure intégration de la communauté estudiantine africaine, dont la facilitation des procédures d’accueil et d’inscription, ainsi que l’instauration de contacts permanents avec les conseillers culturels des ambassades en vue d’aplanir les éventuelles difficultés pouvant impacter le parcours marocain de leurs étudiants. Il a, par ailleurs, fait état de la disposition de l’ensemble des acteurs de l’Université Cadi Ayyad à contribuer à l’implantation des formations du Master et de la Licence professionnelle dans les universités des pays frères et amis du continent.

Au cours du débat qui s’en est suivi, les étudiants ont soulevé quelques problèmes liés, entre autres, à l’accès au logement dans les cités universitaires, comme ils ont formé le souhait de bénéficier d’une Carte de séjour pluriannuelle, au lieu d’un an renouvelable comme cela se fait jusqu'à présent, et aussi de stages de fin d’études dans des administrations ou des sociétés privées marocaines pour parfaire leurs connaissances, enrichir leur CV et intégrer directement la vie active dans leurs pays.

Du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Mali, du Tchad, du Niger, du Cameroun, de Mauritanie, des îles Comores ou encore du Gabon, ils sont plus d’un millier d’étudiants africains à l’UCAM, dont 200 à la Faculté des sciences Semlalia. «Le Maroc est un carrefour d’enseignement supérieur sur le continent africain», confie un étudiant au journal «Le Matin». «C’est l’Europe à moindre coût», poursuit-il, soulignant que «face aux démarches administratives souvent décourageantes pour l’obtention d’un visa d’entrée dans l’espace européen, le Maroc s’affiche comme une alternative de choix».

Lisez nos e-Papers