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Situation maîtrisée, mais attention à la concentration des crédits et aux impayés !

L’analyse de la cartographie des risques systémiques est tombée. Ses conclusions : les risques macroéconomiques se maintiennent à un niveau modéré. Du côté des comptes extérieurs, le risque demeure limité à la faveur de l’atténuation progressive du déficit du compte courant et de l’adéquation du niveau des réserves internationales nettes assurant en 2017 la couverture de plus de 5 mois d’importations de biens et services.

Situation maîtrisée, mais attention à la concentration des crédits et aux impayés !
Selon BAM, la croissance économique connait cette année une accélération tirée essentiellement par le rebond de la valeur ajoutée agricole et la reprise, quoiqu’à un rythme lent, des activités non agricoles.

Les risques macroéconomiques se maintiennent à un niveau modéré dans un contexte caractérisé notamment par la poursuite de la consolidation budgétaire. C’est l’un des constats de Bank Al-Maghrib (BAM) à l’issue de la sixième réunion du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques. Le Comité présidé par le gouverneur de BAM, qui a procédé à l’analyse de la cartographie des risques systémiques ainsi qu’à l’examen de l’état d’avancement de la feuille de route inter-autorités en matière de stabilité financière pour la période 2016-2018, indique que sur le plan des comptes extérieurs, le risque demeure limité à la faveur de l’atténuation progressive du déficit du compte courant et de l’adéquation du niveau des réserves internationales nettes assurant en 2017 la couverture de plus de 5 mois d’importations de biens et services. Par ailleurs, la croissance économique connait cette année une accélération tirée essentiellement par le rebond de la valeur ajoutée agricole et la reprise, quoiqu’à un rythme lent, des activités non agricoles. Quant aux perspectives macroéconomiques, l’évolution demeure globalement favorable, selon BAM, en relation avec le raffermissement de l’activité économique mondiale et la poursuite de l’allègement des déficits jumeaux. Une nuance toute de même : des zones d’incertitudes entourent les conditions extérieures en lien notamment avec les tensions géopolitiques et la politique commerciale aux États-Unis. Dans ce tableau, le crédit bancaire a continué de s’améliorer modérément et les concours aux entreprises non financières ont vu leur rythme s’accélérer. En outre, le niveau des créances en souffrance reste «significatif», quoiqu’en décélération, dans un contexte marqué par une lente reprise des activités non agricoles. Dans ce contexte, indique la Banque centrale, les résultats des banques au terme du premier semestre 2017 ont décéléré. Motif, de moins bonnes performances des opérations de marché. «Le secteur bancaire demeure rentable et adéquatement capitalisé et s’avère résilient aux stress-tests simulant des chocs macroéconomiques», précise le Comité. Les expositions aux risques de concentration et de taux d’intérêt, font, pour leur part, l’objet d’un suivi «particulier». 
Dans le secteur des assurances, en dépit d'une légère baisse du taux de couverture des provisions techniques par des actifs représentatifs, l’activité continue de respecter le minimum exigé en termes de couverture et dégage une marge de solvabilité «largement supérieure» au minimum réglementaire. Néanmoins, ces excédents de marge devraient probablement connaître une baisse avec le passage futur vers un régime prudentiel basé sur les risques. 

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