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Tous derrière les Lions de l’Atlas

La préparation des Lions de l’Atlas n'a pas été un long fleuve tranquille. Non épargnée par les blessures : forfaits de quatre joueurs, l'équipe nationale a également dû faire l’impasse sur la rencontre amicale face à l’Iran. Insuffisant pour ébranler la confiance du sélectionneur national, Hervé Renard, et des joueurs déterminés à réussir un bon parcours en coupe d’Afrique. Même sentiment chez les supporters qui croient en les chances du Maroc.

Tous derrière les Lions de l’Atlas

Malgré les absences d’Oussama Tanane, Younès Belhanda, Nordin Amrabet et Soufiane Boufal, Hervé Renard n’a aucun doute sur les 23 joueurs retenus pour représenter le Maroc. «Les joueurs qui sont là seront capables de remplir leur mission», a-t-il indiqué. Concernant l’accumulation des contrariétés avec le forfait de plusieurs joueurs-cadres, Renard a pris le contre-pied de tout le monde en assurant qu’il n’y a aucun problème. «Pour moi, il n’y a aucun problème. Après, le reste (NDLR, le forfait d’Oussama Tanane et Younès Belhanda, Nordin Amrabet et Soufiane Boufal) fait partie des aléas du football. Pleurer ou s’apitoyer sur son sort ne sert à rien. La vie c’est parfois comme ça, et parfois ça peut déboucher sur quelque chose de positif», a-t-il indiqué. Les joueurs qu’il a retenus n’ont plus qu’à lui donner raison en se qualifiant au minimum en quart de finale.

Énorme attente des supporters

L’attente autour des Lions de l’Atlas est de plus en plus forte, comme le prouvent les encouragements que le public leur a réservés en novembre dernier à Marrakech lors de la rencontre face à la Côte d’Ivoire ou encore le soutien que leur ont apporté lundi les Marocains résidant aux Émirats arabes unis lors du match amical face à la Finlande. Ces derniers montrent à chaque fois qu’ils attendent plus de la sélection. À chaque fois, les supporters montrent autant d’amour aux joueurs et parfois ils n’hésitent pas à exprimer leur déception. Mais tout cela n’enlève rien à l’attachement à leur équipe. Certes, les choix d’Hervé Renard ont fait jaser, mais l’amour lui est resté intact. Toutes les personnes rencontrées dans la rue souhaitent voir les Lions de l’Atlas aller le plus loin possible dans la compétition et pourquoi pas remporter le titre. Les Lions de l’Atlas, qui n’ont pas pris part à la Coupe d’Afrique des nations 2015, reviennent à la compétition quatre ans après leur dernière participation en Afrique du Sud en 2013.

Le Maroc outsider

Et contrairement à cette année-là où le Maroc faisait partie des pays prétendant au titre, mais éliminé au premier tour, les Lions de l’Atlas version 2017 sont outsiders. Toujours en phase de reconstruction, l’entraîneur national Hervé Renard très lucide s'est fixé pour objectif d’atteindre les quarts de finale.
Pour réaliser cet objectif, le technicien français doit réussir l’amalgame entre ses joueurs expérimentés et la nouvelle génération. Le seul match de préparation disputé n’a pas rassuré, mais cela n’a pas empêché le sélectionneur national de rester confiant dans son groupe. «J’ai confiance en mes joueurs, même si la copie peut paraître moyenne aujourd’hui (NDLR lundi face à la Finlande). Mais je pense que c’est normal avec la charge du travail qu’on a eue. On manque un peu de spontanéité, mais l’esprit est là, et c’est bien», a-t-il souligné. Comme Renard, il faut faire confiance à ce groupe retenu pour représenter le Maroc. Allez les Lions de l’Atlas !


Ce qu’ils pensent des chances des Lions de l'Atlas

Mustapha El Haddaoui, ancien international

«Je suis optimiste quant aux chances de l'équipe nationale»

«Renard aurait pu avoir un groupe de 23 joueurs équilibrés, s’il n’avait pas perdu deux de ses pièces maîtresses, Oussama Tanane et Younès Belhanda. J’espère que les joueurs qui sont appelés à les remplacer seront à la hauteur. Renard a fait ses choix. Il faut les respecter. Il a fait confiance aux joueurs qui s’adaptent bien à son système de jeu et qui sont capables de respecter ses consignes tactiques. Après tout, c’est lui qui devra rendre des comptes à la fin. Je suis optimiste quant aux chances de notre équipe. Si on effectue une bonne préparation, je pense qu’il n’y a pas de souci à se faire pour se sortir du groupe C. Il faut gagner impérativement le premier match contre la RD Congo pour bien entamer la compétition. À l’exception de la Côte d’Ivoire, qui est un peu au-dessus des autres équipes, le reste du groupe est abordable. L'état de la pelouse, le climat, le public et l'arbitrage sont des paramètres que l'entraîneur doit aussi prendre en considération.»

Salaheddine Basser, ancien international

«Les absences risquent de peser sur le rendement de l'équipe»

«On pourra toujours spéculer sur les choix de l’entraîneur. Quels que soient les choix qu’il fait, il y aura toujours des insatisfaits. C’est lui le seul maître à bord. Il a toutes les prérogatives pour choisir les joueurs qu’il veut, mais il doit l'assumer au cas où ça ne marcherait pas. Concernant l’absence des joueurs de la Botola, il n’y a pas réellement de joueur évoluant au Maroc qui crève l’écran. Il y a quelques bons joueurs, mais qui ne sont pas réguliers. L’entraîneur a toujours besoin de joueurs prêts, c’est pour cela qu’il préfère opter pour des joueurs évoluant dans des championnats étrangers qui sont déjà compétitifs. L’équipe nationale aurait pu être plus forte lors de la CAN s’il n’y avait pas autant d'absences pour blessures. Ce n’est pas facile pour un entraîneur de perdre en cours de route des joueurs titulaires. L’absence de Belhanda et Tanane risque de peser sur le rendement des Lions de l’Atlas.»

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